Comme attendu, la réponse à la Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC), qui a certes décriminalisé l’aide au séjour et à la circulation, n’a rien changé au fond du problème (cf. communiqué de presse du 26.06.18). Pire, suite à cette abolition tant déclamée, la répression se poursuit et les arrestations reprennent. La solidarité est toujours un délit.
Le recours au Conseil constitutionnel, organe oligarchique dit « des sages », était présenté comme une opportunité de changement radical. Il a surtout permis de redorer temporairement le blason des institutions françaises. Il a également donné un répit au procureur de Gap, dont les épaules sentaient la pression de la mobilisation des personnes solidaires.
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Comment les habitant-e-s de Glasgow ont déjoué les services de l’immigration
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