La société israélienne est rongée par la peur entretenue, la guerre permanente, la négation de l’autre, le poids de la religion, le racisme décomplexé, le lavage de cerveau, le piétinement des droits de l’Homme...
Quel rapport avec le projet sioniste imaginé par Herzl ?
Quelles possibilités pour un avenir meilleur ?
Ofra Yeshua-Lyth nous livre sa vision d’un Israël-Palestine tournant le dos au nationalisme ethnique, épousant le vivre-ensemble dans l’égalité des droits de tous ses habitants.
Extraits de la préface d’Ilan Pappé :
En 2017, l’État d’Israël évolue comme un état ethnique, raciste, de différentes manières, discriminant ses citoyens palestiniens, installé dans une oppression incessante des habitants de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza. L’État se transforme peu à peu en un système politique qui, minant les valeurs démocratiques et humanistes, privilégie une définition très étroite du sionisme, celle d’une idéologie nationaliste. […]
[…] L’État d’Israël est devenu une ethnocratie . . . un état d’apartheid, un état de peuplement colonial . .. Que la solution de deux États ne convienne plus aujourd’hui, comme d’ailleurs jamais elle ne le fût par le passé, s’explique par cette tendance théocratique : le sionisme qui aspirait à construire une identité politique moderne et laïque se transforme en un mouvement nationaliste romantique et religieux. Le regretté Israël Shahak pensait qu’un mouvement national fondé sur l’identité religieuse deviendrait inévitablement théocratique et raciste, pratiquant l’exclusion. . . . Ofra propose dans son livre une vision différente : un État
laïc et démocratique pour tous ceux qui vivent entre la rivière du Jourdain et la Méditerranée.
* (Éditions Scribest, à paraître 2e quinzaine d’avril 2018)
Organisé par UJFP (Union Juive Française Pour la paix)
et le Collectif 69 de soutien au peuple palestinien
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