Une fois la police sur place, les trois hommes (qu’on appellera ici les "gros bras") ont avancé des raisons floues et approximatives quant à leur présence sur les lieux. La police nationale a constaté la dégradation sur la porte d’entrée (difficile de faire autrement elle était complètement hors de ses gonds), a écouté les gros bras, aurait relevé leurs identités et les a laissé repartir sans véritablement les inquiéter. Ne pipant pas mot sur le portable volé et invitant les habitant.e.s et soutiens à « contacter [leur] avocat pour déposer plainte », les trois flics ne semblaient pas accorder une grande importance à ce que les occupant.e.s du 13 venaient de subir. Attendant « les ordres » pour la suite et ne voulant surtout pas « prendre parti » le trio national s’est alors montré fervent défenseur de la loi, de la veuve, de l’orphelin et du propriétaire, surtout du propriétaire. Avançant les désagréments que l’occupation causait à ce dernier, les trois brigadiers se sont superbement illustrés dans la simplification de situations complexes et indignes [...]
>Grande réunion publique. Hébergement : Luttons pour les droit oubliés
Arrêt du plan froid, délai pour obtenir un titre de séjour aberrant, remise à la rue des jeunes majeurs à 21 ans, Des dizaines de mineur.es non accompagné.es à la rue, famille et enfants sans hébergement d’urgence, contrôles de police devant les lieux d’hébergement, RSA conditionné, expulsions...
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