Dans la nuit du 25 au 26 Octobre 2014, Rémi Fraisse, un manifestant de 21 ans qui protestait contre le barrage de Sivens a perdu la vie sur le site. Il a été tué sur le coup suite à une explosion.
Selon un communiqué publié le 28 octobre dans Libération, « Des traces de TNT, explosif utilisé dans les grenades des gendarmes, ont été retrouvées sur les vêtements de Rémi Fraisse, opposé à la construction du barrage. Ses parents ont porté plainte et appellent au calme. »Dans le même temps, le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, a suspendu l’utilisation des grenades offensives employées par les forces de « l’ordre », validant ainsi la thèse selon laquelle la mort du jeune manifestant est bien la conséquence de l’emploi de la violence par les forces répressives de l’État : Gendarmes, CRS, Gardes mobiles...
La violence pour faire taire toute velléité de contestation, au Testet et ailleurs, nous renseigne sur les politiques menées en hauts lieux. Après les multiples tentatives de criminalisation des luttes qui émergent afin de s’opposer aux dérives du capitalisme, du social libéralisme et de l’État, c’est aujourd’hui la force et la violence démesurée de la police, aux ordres de l’État "socialiste" qui prive une famille et ses proches de Rémi, d’un jeune épris de justice, qui ne demandait qu’une chose : vivre dans une société humaine, faite de Liberté et de solidarité, une société sans violence et sans domination...
>Les théoriciens racistes français encore une fois source d’inspiration…
Quelques mois après l’attaque terroriste d’extrême-droite en Nouvelle-Zélande, petit retour sur l’influence des « penseurs » français. Texte initialement publié le 6 avril 2019.
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