Placés en garde à vue pendant 24 h, pendant que la famille se faisait refouler pour la deuxième fois en ITALIE, ils sont ressortis avec une convocation devant le tribunal de Gap le 4 décembre, soit deux semaines seulement après les faits. Ils sont poursuivi pour « aide à l’entrée, la circulation ou le séjour irrégulier d’étrangers en situation irrégulière en leur faisant franchir la frontière pédestrement » pour une maraude pourtant effectuée en France dans le cadre du protocole d’intervention de l’UMMA.
Cette situation n’est malheureusement plus surprenante à la frontière franco-italienne où depuis 5 ans la chasse à l’homme de couleur et les refoulements illégaux font le quotidien. Les violences policières sont avérées ( https://www.bastamag.net/police-racket-violence-sur-mineur-detournement-de-fonds-publics-refugies-proces-PAF-Montgenevre ), les courses poursuites meurtrières.( https://www.liberation.fr/france/2019/05/08/sur-les-traces-de-blessing-matthew-migrante-nigeriane-noyee-dans-la-durance_1725483 ).
Ces réalités sont bien loin d’être anecdotiques , nous comptons aujourd’hui cinq personnes exilées décédées « accidentellement » sur les chemins rejoignant le Briançonnais. plusieurs centaines d’autres ayant nécessité un passage aux urgences, beaucoup d’entre elles présentant des blessures ou traumatismes parfois irréversibles directement liés au passage de la frontière.
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Comment les habitant-e-s de Glasgow ont déjoué les services de l’immigration
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