Sentir,
Sentir refuge la note à demi mouillée de l’archer sur l’alto, la caisse futile qui répond en clé de Sol au barbouillage indécent du cordier à cheval, et l’ouïe à ma table,
Lui à ma table, moyen orient de ses amours.
Le fond de caisse vibrato au frottement trop riche du tapis sous ses pieds nus,
Nus comme un orteil à la dérive sur un radeau fait d’espoir, et la mer en chahut dans sa robe de luxe.
Au quidam sans misère sous sa clim’ de safran, ses yeux smalts et safres qui n’en peuvent plus de l’asphalte,
A ses vocables poisseux la candeur d’un bourgeon,
Mon mordu du levant a brûlé ponant la cire malade des villes de l’Ouest,
Mais les narses pourtant au dolce sonnent iniques, sonnent bidons au tapis sous ses mains.
Sur ses rêves grivois la désinvolture d’une courbe de billard,
Le sourire souffreteux d’un mieux que rien j’men irais mourir au large de tes coutumes,
Et au volant de l’amer en roulis, ce flacon du tangible qu’on s’enfile cul sec au comptoir
Ressers à boire.
Son corps qui cogne,
Une meute livide à l’âme proscrite, un jupon en paupière au frou-frou des non-dits.
Qu’on donne au vertige une plume de service et qu’on apporte le réel, cette bouteille sans reflet.
Ressers à boire.
Et sa suie sur le tapis,
Salit de blanc leur Occident.
>L’île égalité fête ses 4 ans !
Après un procès, quelques inondations, des dizaines de soirées de soutien, des centaines d’heures d’activités gratuites et encore plus de réunions, on est toujours là. Amixs de l’île, rendez vous le 23 novembre pour une soirée festive !
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info