J’étais hyper frustrée d’avoir été à la marge de toutes les belles actions de ces derniers mois. De ne pas avoir été sur un parcours de manifestation, ou de ne pas avoir un amoncellement de poubelles devant moi comme mes amies parisiennes.
Cette action s’inscrit dans la continuité de toutes celles passées : casserolades, coupures EDF, manifs, piquets de grève, blocage… Moi, vitrine, je refuse d’être le miroir de la bourgeoisie du 6e, l’écrin de leurs rêves capitalistes et je refuse d’être réquisitionnée au profit d’une assurance. Je ne veux plus participer a la valorisation d’une retraite privée, d’une entreprise qui réalise 1 milliard de chiffre d’affaires et 9 milliards d’actifs. C’est un système où l’on confie son épargne au capital pour qu’il le fructifie et nous redonne qu’une petite partie. Le bénéfice est pour leur pomme. La solidarité du système par répartition disparaît, seuls les plus riches peuvent en bénéficier. Les assureurs font bien partie des profiteurs de cette réforme, ils soutiennent Macron dans sa casse des services publics. Ils sont donc une cible de ma colère.
En me brisant, je me désolidarise de l’assurance à laquelle je suis associée de force.
Je veux le retrait de la réforme des retraites et la chute du capitalisme. Sans cela, et en solidarité, avec mes cousines de l’assurance de Saxe éclatées le 6 juin, mes sœurs se briseront elles aussi, parcours de manif ou pas !
VTC
Vitrines Toutes Cassées
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