Les normes sociales sont les règles perçues, informelles, et pour la plupart non-écrites, qui définissent les actions acceptables et appropriées au sein d’un groupe ou d’une communauté donnée. Elles consistent en ce que nous faisons, ce que nous croyons que les autres font et ce que nous croyons que les autres approuvent et attendent de nous. Les normes sociales se situent donc à l’intersection entre le comportement, les croyances et les attentes. Les normes sociales sont apprises et acceptées dès le plus jeune âge, souvent dans la petite enfance, et elles sont maintenues en place par des sanctions sociales (punitions) pour le non-respect de la norme et des avantages sociaux (récompenses) pour l’adhésion à la norme. Si les gens se conforment à la norme, ils s’attendent à être socialement acceptés ou récompensés ; s’ils ne se conforment pas, ils s’attendent à être socialement punis ou exclus.

La norme la plus visible est l’apparence que l’on se donne, le style vestimentaire est un marqueur fort d’identité communautaire. Des vêtements traditionnels d’une origine ou d’un appartenance religieuse, aux styles vestimentaires musicaux en passant par le bleu de travail ouvrier, opposé au col blanc des cadres supérieurs. On se reconnaît dans nos communautés et ses membres à notre apparence.

Ces normes peuvent également se retrouvées dans notre parler. Les expressions ou les différents accents locaux, voir langue régionale, peuvent être un marqueur fort d’une identité, attachée à un territoire. Cette identité territoriale on peut vouloir la masquer lorsqu’on se retrouve propulsée dans un univers mondialisés qui tends à invisibiliser (pour certains privilégiés) les frontières.

Cette causerie sera une causerie libre thématisée, sans intervenant et sera l’occasion de discuter des normes de nos communautés ou de celles auxquelles on s’oppose.