Aujourd’hui, il est plus que temps que l’ensemble des travailleurs et travailleuses, en activité ou au chômage, salariés du public comme du privé ou indépendants, en formation, à la retraite, portent haut et fort des revendications pour une hausse des salaires et des minimas sociaux et plus généralement sur la répartition des richesses. Le mouvement social et plus spécifiquement le mouvement syndical doivent s’emparer de ces revendications et les faire converger dans un mouvement d’ensemble posant la question du partage des richesses et au-delà du capitalisme et des inégalités qu’il génère.
Un changement radical de système s’impose !
Contrairement aux dires du patronat, des politiques et des journalistes, nous en avons les moyens. L’opulence insolente des plus riches et le gaspillage monumental des moyens comme les dividendes versés aux actionnaires sont là pour nous le prouver tous les jours. Pour remédier à cette situation où les pauvres sont toujours plus pauvres et les riches toujours plus riches et pour sortir du capitalisme qui la génère, nous devons imposer d‘autres solutions économiques, sociales, démocratiques et culturelles. Nous ne pouvons compter sur aucun représentant pour assumer ce changement. Nous devons toutes et tous reprendre en main nos vies en visant d’autogérer la société.
Dans l’immédiat, exiger la hausse du SMIC (privé et public) ; l’augmentation des salaires (y compris socialisés) ; l’arrêt de l’entreprise de démantèlement de la protection sociale en cours et la sécurisation économique de l’ensemble des travailleurs et des travailleuses en premier lieu à travers l’assurance chômage et les minima sociaux ; la taxation du capital ; défendre et développer partout les services publics sont des revendications que nous devons porter. Nous ne rappellerons jamais assez que l’état de développement des services publics est le reflet de la société dans son ensemble et de ses inégalités. Ceux-ci permettent de redistribuer une partie des richesses en répondant à des besoins essentiels de la population en terme de santé, d’éducation, de culture ou encore de transport. Bien évidemment une seule journée de grève ne suffira pas à faire aboutir ses revendications. C’est bien par l’instauration d’un véritable rapport de force, passant inévitablement par une grève générale reconductible, qu’on pourra changer la donne !
De plus, depuis novembre, la criminalisation et la répression des gilets jaunes, des lycéen-ne-s et du mouvement social en général s’accentuent. Manifestations empêchées, dispositifs policiers démesurés, provocations policières, humiliations, perquisitions, gardes à vue, comparutions immédiates, gazages et matraquages systématiques, tirs tendus de Flash-Ball et de grenades de désencerclement, nassages et interpellations, détentions préventives, plus de 1000 condamnations, des centaines de blessé-e-s, certain-e-s mutilé-e-s. Pour couronner cette politique sécuritaire, le gouvernement annonce l’adoption rapide d’une nouvelle loi liberticide : création d’un fichier de manifestants, interdiction individualisée de manifester et assignation à résidence, fouilles et palpations à l’entrée des manifestations, pénalisation des personnes qui participent à une manifestation non déclarée… Les violences policières, la répression judiciaire et le renforcement de l’État sécuritaire doivent cesser !
Il est grand temps que la peur change de camp et de bâtir un autre futur.
Toutes et tous en grève le 19 mars 2019 !
Manifestation à 11h30 à Lyon, Départ Manufacture des tabacs
Manifestation à 11h30 à Lyon, Départ Manufacture des tabacs
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