Cet essai avait été mis en place par le Centre Régional d’Expérimentation Agricole de Saint-Exupéry (CREAS). Les Faucheurs précisent dans un communiqué de presse, que « c’est une fuite en avant, (...) une aberration agronomique, car [les traitements pesticides] provoquent la résistance de plantes adventices, notamment l’ambroisie, qu’ils sont censés détruire, ce qui à moyen terme obligera les producteurs·trices à utiliser encore d’autres formulations chimiques ou à abandonner la culture de tournesol ». Les Faucheurs soulignent que l’Agence Régionale de Santé, en janvier 2018, a détecté les molécules herbicides dans l’eau du robinet [1]. Ils réclament à nouveau un moratoire sur toutes les VrTH et une transparence absolue des techniques d’obtention des variétés mises sur le marché ou expérimentées. Inf’OGM a interrogé Maïsadour, qui commercialise la variété fauchée (MAS 89HO.CL), sur le mode d’obtention précis de cette variété. Nous communiquerons leur réponse dès réception.
Le communiqué signale aussi un arrachage symbolique dans une seconde parcelle où sont implantées des variétés non identifiées. Les Faucheurs questionnent : « Ont-elle été obtenues également par manipulation génétique ? ». Silence radio des entreprises semencières...
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