Covid : où sont passées les féministes ? | À ta santé camarade ! #10

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« À ta santé camarade ! » est une chronique mensuelle des Canards Masquées. Cette dixième mouture décrypte comment, comme d’autre groupes politiques, les féministes ont abandonné la protection communautaire contre le Covid. Après les élans de solidarité du début de la pandémie, le « retour à la normale » a été un recentrement validiste, qui a laissé de côté nombre de femmes et de minorités de genre, tout en dévoyant certains outils et slogans féministes. Mais il n’est jamais trop tard : un féminisme radicalement antivalidiste est possible.

Les solidarités féministes en début de pandémie

En 2020, les femmes ont été au coeur de la lutte contre le Covid-19. Plus exposées donc vulnérabilisées du fait de leur surreprésentation dans les emplois de soin (infirmières, aide soignantes, auxiliaires de vie) et de service (caissières, travailleuses du nettoyage), elles ont également été largement mobilisées par les autorités dans la mise en œuvre des mesures de protection et de solidarité - par exemple pour coudre des masques gratuitement. Prenant en charge le travail du care, comme la société les y pousse depuis le plus jeune âge, elles ont payé un lourd tribut en pertes de salaire et en interruptions de carrière au début de la crise sanitaire.

Facteur de vulnérabilité et d’appauvrissement accrus pour les femmes, le Covid-19 a particulièrement mobilisé les féministes dans les premiers mois. Les militant’es ont adapté leurs engagements associatifs et solidaires à la nécessité de protection mutuelle (réunions en visio, port et distribution de masques, maraudes solidaires) et ont dénoncé l’impact des confinements sur la précarité menstruelle, l’augmentation des violences conjugales et le sort des travailleureuses du sexe. Les collectifs et associations se sont auto-organisées et ont assuré une mission de service public, à un moment où l’État versait dans un autoritarisme caricatural. Le Mouvement du Planning Familial a communiqué sur les possibilités d’accès à l’IVG malgré les confinements. Nous Toutes, aux côtés de l’Unicef, a lancé une campagne en faveur du 119, numéro à destination des enfants victimes de violences intrafamiliales. La Maison des femmes a publié une synthèse des ressources et recours pour l’accès aux droits comme aux soins et à la prévention.

À ces initiatives militantes se sont ajoutées des prises de positions, nombreuses en France, dans une perspective féministe. Elles allaient de la nécessaire dénonciation des inégalités de genre face à la pandémie, jusqu’aux rêves du « monde d’après » où tout pourrait enfin changer. Quelques réflexions commençaient à ouvrir des pistes plus radicales, comme la critique de la gestion masculiniste de la pandémie par Eve Ng ou la construction d’une épidémiologie féministe par Denisse Guerrero Márquez. En ces premiers mois de Covid-19, toustes les féministes ou presque considéraient qu’elles risquaient leur santé face au virus et avaient conscience que certaines personnes se trouvaient davantage vulnérabilisées. Néanmoins, les « vulnérables » demeuraient invisibles et l’état de vulnérabilité auquel iels étaient assigné’es ne se trouvait pas analysé - et cette faille a ouvert la voie au revirement validiste qui a suivi. Car après la fin des mesures gouvernementales, quel’les féministes ont continué à se saisir de la pandémie et à mettre en oeuvre des mesures de protection communautaire ?

Le « retour à la normale » : un recentrement validiste

Les initiatives ci-dessus font aujourd’hui figures de vestiges : comme les affichettes de 2020 sur le masque restées dans les lieux de soin ou les transports en commun, comme les lignes usagées de scotch au sol nous incitant à garder deux mètres de distance, elles ont laissé des traces qui ne font désormais plus sens. Au-delà de 2020, les milieux féministes en France sont entrés en silence radio — ou peu s’en faut. Autour de nous, rapidement, les motivations ont vacillé. Reprendre une vie normale a vite été le nouveau leitmotiv : refaire communauté a signifié non pas s’adapter à la nouvelle réalité pandémique, mais organiser ou participer à des événements potentiellement contaminants. Comme avant ? Non, parce que cela impliquait désormais d’accepter tacitement la libre circulation d’un pathogène dangereux. À charge pour chacun’e d’évaluer les risques qu’iel était prêt’e à prendre pour iel-même comme pour les autres, les choix en matière de protection impactant tout le monde dans le cas de virus aéroportés. Les mesures de protection, que les féministes avaient su favoriser quand l’État considérait encore la pandémie comme une urgence de santé publique, leur sont tout à coup apparues contraignantes, irrespirables, liberticides, contraires à leur esprit anti-autoritaire. Nous avons eu la surprise d’entendre des camarades critiquer les masques avec le type d’argumentaire utilisé par des hommes cis-hétéros pour refuser la capote : c’était trop d’effort, leur confort a soudain acquis plus d’importance que la santé des autres.

À partir de 2022, tout le milieu ou presque a tourné le dos à la protection communautaire, comme le reste de la gauche. S’ouvrait une nouvelle ère : celle où nous n’étions plus qu’une poignée à nous protéger encore, à protéger les autres, et à considérer que c’était toujours un cadeau offert, mais désormais contre les autres. Les réunions ont de nouveau eu lieu en présentiel, sans masques ou avec grandes peines, les chantiers collectifs très affectionnés des féministes ont fait leur retour sans protection aucune, tout comme les stages d’autodéfense. Rien n’avait été appris et même pire : toute mesure de protection se trouvait maintenant perçue avec hostilité. « Merci de ne pas regarder de travers les personnes qui choisissent de porter un masque », a t-on estimé nécessaire de préciser sur l’invitation à un événement via une liste féministe radicale : désormais l’attention aux autres, le souci de ne pas exclure, la cohérence entre les engagements militants et les actes du quotidien, étaient devenus suspects. Passées les mesures contraignantes, l’auto-organisation et l’entraide n’ont pas pris le relais, ou pas longtemps. Les féministes ont arrêté de s’informer sur le Covid et ont opté, comme la majorité, pour le déni.

Pourtant, les femmes et les minorités de genre demeurent encore aujourd’hui en première ligne du Covid, parce que toujours plus exposé’es du fait de leurs métiers, de leur travail de soin aux autres, de leur plus grand risque de Covid long, notamment à forme particulièrement invalidante d’encéphalomyélite myalgique (EM/SFC). En l’absence de traitement contre le Covid long, le fait de se reposer constitue en effet un facteur essentiel dans la réduction du risque d’effets différés de toute contamination au Covid, et les personnes minorisées n’en ont que rarement la possibilité : le travail, domestique, salarié ou indépendant, ne leur laisse que peu de répit. Les femmes, les personnes pauvres et les personnes racisées se retrouvent ainsi davantage exposées au risque du Covid long et de l’EM/SFC, tout en ayant très peu d’accès à la moindre prise en charge.

Un dévoiement eugéniste des outils féministes

Il y a bien un sujet, néanmoins, sur lequel certain’es féministes ont continué à se mobiliser au fil de la pandémie : mourir d’accord, du Covid pourquoi pas, mais dignement et de façon choisie. Se plaçant dans le sillage des luttes féministes pour l’avortement et la libre disposition de son corps (le fameux « Mon corps, mon choix »), la mort est devenue pour certain’es féministes le sujet privilégié de cette libre disposition - et il a reçu la faveur d’un large consensus social. L’ancienne militante du MLF Rose-Marie Lagrave s’est montrée particulièrement prolixe sur ce thème pour réclamer un droit à l’Interruption Volontaire de Vieillesse. Ignorant de leur surplomb blanc et bourgeois les travaux des personnes handies et malades chroniques contre l’aide médicale à mourir, tout un panel de féministes de renom avaient déjà signé en 2019 un semblable appel eugéniste.

Ces prises de position ignorent qu’avant de constituer une liberté, la mort demeure pour les personnes vulnérabilisées un choix contraint, car les traitements manquants, l’inaccessibilité massive et la société validiste leur tracent ce chemin comme le seul possible. La dépendance aux autres se trouve considérée comme un problème, le signe d’une déchéance, et non comme un moyen de vivre, une solidarité à organiser socialement, une réalité que nous traversons toustes à différentes étapes de notre vie. Comme le synthétise Harriet de G, militant’e handi’e racisé’e : « Le concept de ’dignité’ est intéressant car il ne veut pas dire la même chose selon où on se place sur le spectre de la validité. Pour les valides, la plupart du temps, la dignité signifie l’indépendance. (...) Pour nous, militant·es handi·es, la dignité, c’est avoir accès à un toit, des transports, de l’éducation, des soins, de la nourriture, une vie sociale, etc. » Les militant’es handi’es, fols et malades ne goûtent donc pas franchement cet enthousiasme quasi général à faciliter leur mort, mais iels revendiquent haut et fort une vie digne pour toustes. Ce choix de mobilisation délétère d’une partie des féministes, en pleine pandémie, n’a rien d’un hasard : il met en évidence l’indécrottable validisme de nos milieux en ce premier quart de 21e siècle.

Le refus de toute réduction des risques Covid s’inscrit dans la même veine eugéniste et s’appuie sur les mêmes référentiels. Il mobilise sans sourciller le même slogan de la lutte pour le droit à l’avortement, « Mon corps, mon choix », pour en faire un mot d’ordre validiste. Vidée de son sens historique et éthique, l’expression se trouve employée dans la sphère antivax et complotiste pour justifier un refus de réduction des risques en pleine pandémie (masque, vaccin, test, isolement, aération) : « C’est ma liberté de ne pas te protéger ». Dans une période de violent backlash sur le droit à l’avortement dans le monde, le mésusage de ce slogan se montre particulièrement délétère, assimilant un droit individuel fondamental à l’indifférence au sort des autres et à l’exercice d’une domination. Les fascistes étasuniens l’ont plus franchement fait évoluer en « Ton corps, mon choix », réaffirmant la volonté politique d’un contrôle absolu sur le corps et la vie des femmes et des minorités de genre. Cette réappropriation abjecte a été justement dénoncée dans les rangs féministes, mais leurs réactions scandalisées ont sonné étrangement aux oreilles de celleux qui depuis maintenant cinq ans se voient imposer des réinfections permanentes ou le bannissement.

Car choisir de ne pas porter de masque, y compris en présence de personnes qui en mettent, y compris quand celles-ci sont réputées plus à risques que nous, c’est faire un choix contre le corps de l’autre, c’est menacer sa santé et sa vie. Une telle attitude est sans doute nourrie d’une ignorance sur les risques encourus par toustes, mais d’une ignorance en partie volontaire, par refus d’information et par un sentiment erroné de sa propre invincibilité. Rarement argumenté car devenu la norme, ce refus de protection se trouve soutenu par un libertarisme bravache affirmant que « vivre c’est aussi mourir », et que mieux vaut vivre intensément que se préserver longuement. Tant pis pour celleux qui tomberont plus tôt que nous. Tant pis pour celleux qui refusent ce risque et supportent un confinement de plusieurs années. Tant pis pour celleux qui voudraient se protéger mais n’en ont pas les ressources matérielles ou théoriques. Plutôt que de se confronter à la nécessaire remise en question qu’imposait et qu’impose toujours la pandémie, les milieux féministes, comme bien d’autres, se sont majoritairement reconstitués sur une base validiste.

Autre notion clé du féminisme abîmée par ce refus de toute réduction des risques Covid : le consentement. Centrale dans les séances d’éducation à la sexualité pour prévenir et apprendre à repérer les agressions, elle se trouve également utilisée en justice pour départager les relations sexuelles des viols et agressions. On lui sait des zones grises, des rapports de pouvoir. On affirme qu’il doit être éclairé, plein et entier. Exprimé par un grand "oui" enthousiaste. Que céder n’est pas consentir. On est pourtant loin du compte aujourd’hui en matière de protection contre les virus aéroportés et notamment du port du masque dans nos milieux. Injonction à se laisser contaminer, inversion de la responsabilité, culpabilisation : le validisme constitue un forçage sans vergogne. Personne n’a plus à se justifier de ne pas protéger les autres. Seule une parodie de consentement se trouve encore pratiquée, sous forme de question rhétorique aux personnes portant isolément le masque : « Est-ce que tu souhaites qu’on le porte aussi ? » Ce n’est pas sous pression que le consentement se recueille, comme les féministes le savent fort bien dans le domaine des relations sexuelles. C’est bien plus par lassitude et crainte que nous répondons : « Non, c’est pas la peine », « Fais comme tu veux » ou « Moi j’ai mon masque ». Les masques portés spontanément en présence de personnes masquées se montrent tout aussi rares, alors même que cela constitue la dernière consigne officielle en matière de santé publique : « Masquez-vous en présence de personnes fragiles ». En réalité, nous sommes toustes fragiles et un masque porté devrait appeler réciprocité, à la manière de la méthode dite du « masque en miroir » qui existait avant la pandémie dans certains milieux de soin.

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Pourquoi nous masquons-nous ? Parce que nous refusons d’accepter un monde où chacun·e d’entre nous est sacrifiable. Nous nous battons pour un avenir où nous survivrons toustes - ensemble.
Dessin en noir et blanc. Deux personnes se tiennent côté à côte devant un paysage qui évoque un lac ou un plan d’eau. Elles se regardent et trois cœurs figurent entre leurs visages. La personne de gauche a les cheveux courts, porte un masque FFP2 noir et un hoodie blanc. La personne de gauche a les cheveux légèrement plus long, ferme les yeux, portent un masque FFP2 blanc, un keffieh et une veste ample.
Au-dessus d’elles est écrit : “So why do we mask ? Because we refuse to accept a world where any one of us is disposable. We fight for a future where we all survive – together.”
En bas du dessin figure, en bleu, la signature de Laurel Lynn Leake.

Pour un féminisme radicalement antivalidiste

Des voix féministes radicales sur le Covid, il y en a bien eu au-delà de 2021, mais il fallait faire un pas de côté pour les entendre : se mettre à l’écoute des milieux antivalidistes queers et racisés et des handiféministes (par exemple en France Les Dévalideuses). Parmi elleux se trouvent des personnes toujours en première ligne des risques liés au Sars-Cov-2 et vulnérables face à bien d’autres virus avant 2020. Ce sont elles qui continuent à exiger des mesures de protection, individuelles et collectives, elles aussi qui se voient régulièrement refuser des soins et proposer une mort facilitée. Elles que nos cercles sociaux et militants excluent, aujourd’hui comme hier, sans aucun aménagement ni aucun égard. Des voix, des corps et des vies que les féministes peinent encore à considérer comme faisant pleinement partie de nos communautés. Pourtant elles sont bel et bien là, mais elles ont été écartées - tout comme « l’empathie, le soin et la solidarité », pour reprendre les mots de Tithi Bhattacharya. Les minoritaires chez les minoritaires ont fait et ont continué à faire le travail. Ce sont iels qui renouvellent les pratiques communautaires aujourd’hui, qui renouvellent le féminisme. Car le validisme doit être considéré pour ce qu’il est : antiféministe. Il empêche de défendre les droits de toutes les femmes et minorités de genre, il dénature des fondements essentiels des luttes féministes (le consentement, le droit à l’avortement, le care, la non discrimination), il fait alliance avec des mouvements réactionnaires, il nous soumet à l’ordre du nécro-capitalisme, ce "laisser mourir" qui exige notre complicité.

De la fin du 20e siècle aux années 2010, les milieux féministes ont su se questionner, de plus ou moins bon gré, pour prendre en compte les perspectives des femmes racisées, puis des personnes trans, intersexes, non-binaires. L’intersectionnalité conceptualisée par Kimberlé Crenshaw a redéfini le féminisme et l’ensemble des luttes. Aujourd’hui l’antivalidisme impose pareillement de transformer nos savoirs et nos pratiques. Nous avons tout l’outillage conceptuel pour agir différemment, pour mieux faire. Il est grand temps pour les féministes de faire tomber ce mur dont elles rechignent à reconnaître l’existence : celui du validisme, qui créé une distance entre valide et non valide, entre vulnérables et non vulnérables, entre une vie bonne et une vie à peine bonne à être vécue. Un mur qui nous oppose, alors que les temps exigent au contraire impérativement de nous réunir pour refuser la mort, le handicap, la vulnérabilisation de masse. Notre féminisme nous a appris à écouter les victimes de violences sexistes et sexuelles et à leur dire : « Je te crois ». Il a également demandé aux blanches d’écouter les non blanches, à prendre en compte leur point de vue, à les croire quand elles dénoncent notre racisme et à lutter contre. Ce féminisme doit aussi nous amener à écouter les personnes handies et malades chroniques, à les croire quand elles nous disent : « Vous nous tuez », à faire le travail de déconstruction nécessaire, à faire une place à leurs luttes dans les nôtres, et à leur faire tout simplement une place dans nos luttes. Il est nécessaire et possible de les protéger et de nous protéger toustes. Cela devrait être désirable et source de joie de pouvoir ainsi agir concrètement sur le cours du monde. Comme le synthétise l’artiste drag pluridisciplinaire ThemmeFatale : « Nous ne gagnerons jamais si nous continuons à abandonner les personnes les plus touchées par les systèmes que nous prétendons combattre. Si, lorsque cela devient gênant, nous ne faisons que reproduire les mêmes attitudes que les fascistes et le même abandon que l’État, quel est exactement l’intérêt de ce que nous faisons ? »

Les Canards Masquées est un groupe d’autodéfense sanitaire composé de palmipèdes handi·es et valides qui luttent pour des futurs antivalidistes.

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