Nos trois camarades étaient contraintEs de se présenter pour une confrontation avec les agents de sécurité incendie de l’université (que la présidence utilise régulièrement comme sa garde rapprochée) accompagnés de leur supérieur. Cela fait suite aux interpellations qui avaient eu lieu en novembre sur le campus de l’université. A cette occasion des étudiantEs et personnels avaient envahi un conseil de la présidence dans le cadre de la lutte contre les restrictions budgétaires, lesquelles accélèrent la restructuration des universités et la privatisation des facs.
Pour écarter nos légitimes revendications, on cherche à nous faire passer pour des personnes violentes. Mais qui casse l’université ?
Sont-ce celles et ceux qui se battent pour une université publique, gratuite, critique et ouverte à toutes et tous, ou ceux qui privatisent, suppriment des postes, dégradent les conditions de travail et d’études de la majorité des étudiantEs et personnels ?!
Suite aux confrontations, nos 3 camarades sont convoquéEs par le parquet à comparaître au tribunal correctionnel en juin pour des chefs de « violences aggravées » et « rébellion ».
La volonté du parquet de poursuivre nos camarades est clairement motivée par des raisons politiques. C’est une fois de plus, l’expression d’une classe dominante - et de son État – qui n’a d’autre choix que de recourir à la répression afin d’imposer ses réformes antisociales.
Solidarité avec les inculpéEs !
Soyons nombreux/ses à les soutenir le 23 juin pour exiger leur relaxe !
A BAS LA RÉPRESSION POLITIQUE ET SYNDICALE !
FSE/ Solidaires Etudiant-e-s Lyon
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