Il aura fallu qu’un étudiant s’immole pour qu’on veuille bien parler de la misère dans laquelle nous vivons. Et si cela reste trop peu au vu de la situation, il est désastreux de constater que rien n’est mis en place. La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche s’offusque pour un portail cassé et un livre brûlé, mais refuse de répondre à notre précarité. Alors qu’il y a urgence !
Pour exemple, selon un rapport de la MGEN, 43% des étudiant.e.s renoncent aux soins, et pour 51% d’entre elles et eux, c’est parce qu’ils et elles n’en n’ont pas les moyens financiers !
Nous n’en pouvons plus d’une telle situation, nous voulons de réels moyens pour combattre la précarité étudiante ! Nous voulons des réponses d’urgence, et de meilleures conditions de vie à moyen terme.
Nous demandons, entre autres et à minima :
une revalorisation des bourses en nombre et en montant
des logements dignes, salubres, et accessibles pour toutes et tous (réquisition des logements vides et construction de nouvelles résidences CROUS)
Des moyens financiers et humains dans les Services de Santé Universitaires
Que l’inscription à l’université donne automatiquement droit à une carte de séjour de manière effective
Que l’État assure des conditions matérielles de vie dignes à tou-te-s les étudiant-e-s !
Pour reprendre les mots de notre camarade :
« vive le socialisme, vive l’autogestion, vive la sécu ! »
Vive la lutte, toutes et tous dans la rue le mardi 26 novembre à 14h Rue de l’Université, devant Lyon 2 Quais, manifestons pour de meilleures conditions de vie et d’études !
Prochaine AG jeudi 28 novembre à 12h sur le campus de Bron
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