La grève générale. Pourquoi ?
La grève générale permet de bloquer l’essence même du capitalisme : le profit et l’argent...
Sans activité une entreprise ne rapporte plus rien à ses actionnaires, et/ou à ses dirigeant(e)s et l’existence même de ces actionnaires et dirigeant(e)s n’a plus de raison d’être. Exit les exploiteurs(euses), Ils partiront d’eux-mêmes car le seul intérêt (l’argent) qui les fait s’impliquer dans une entreprise aura disparu. Mais il ne faut pas croire que l’entreprise ne fonctionnera plus après le départ de ces investisseurs(euses). En effet, si l’entreprise fonctionnait avant la grève générale, il n’y a aucune raison technique pour qu’elle ne fonctionne plus après ! Simplement les bénéfices au sens large du terme ne tomberont plus dans les poches des exploiteurs(euses), mais dans les poches des travailleurs(euses). La grève générale permet de se débarrasser de ces esclavagistes et contrairement à l’idée la plus répandue, elle ne privera pas les salarié(e)s de leur travail et de leurs subsistances. C’est aussi l’occasion de prendre le temps de s’organiser, de discuter, de réfléchir, de lutter, et de développer des liens de solidarité entre les travailleurs(euses).
La grève générale. Comment ?
Une grève générale peut être organisée pour une courte durée : une journée, quelques heures, voire quelques minutes seulement. Il s’agit alors d’une action symbolique destinée à manifester concrètement la détermination de la population dans un conflit qui l’oppose au pouvoir politique.
La CNT ne demande pas de cesser le travail pour une courte durée !!! Les journées de grève de 24h ça suffit, il faut que la grève soit reconductible pour être efficace.
Pour la CNT une grève générale illimitée s’impose :
Pour exproprier les patrons.
Pour que les salarié(e)s se réapproprient ce qui leur a été volé, leur outil de travail.
Pour qu’ils récoltent enfin le bénéfice de leur travail. Gardons à l’esprit la puissance de la masse des travailleurs(euses) ! Qu’un ouvrier(ère) refuse d’appuyer sur un bouton pour lancer la production d’une chaîne de montage et c’est des millions d’euros que vont perdre les actionnaires. Contrairement à ce que l’on essaye de nous faire croire, c’est le travail et l’expérience des travailleurs(euses) qui sont essentiels au fonctionnement de notre société, ce n’est pas l’argent. L’argent ne peut pas remplacer le savoir-faire d’un travailleur(euse). Sans la bonne volonté des travailleurs(euses) toutes les sociétés industrielles capitalistes s’écroulent... La grève générale montre et démontre ce slogan : Ils ont besoins de nous, nous n’avons pas besoin d’eux !
La grève générale permet d’engager une épreuve de force directe et frontale, avec le patronat dans un premier temps, mais surtout avec l’État. La grève générale permet de quantifier immédiatement la force des travailleurs(euses). En effet face à une situation de grève générale, l’État et le patronat ne disposent d’aucune solution pour contraindre les salarié(e)s à reprendre le travail, et le rapport de force se trouve immédiatement inversé.
Ce sont les travailleurs(euses) qui prennent les décisions dans leurs entreprises, (par exemple pour décider de relancer la production de tel ou tel produit afin de subvenir aux besoins vitaux d’autres salarié(e)s dans d’autre région par exemple). Car bien sûr il n’est pas dans le but du syndicalisme révolutionnaire d’affamer la masse salariale, c’est pour cette raison que la solidarité entre tous les travailleurs(euses) d’un pays doit jouer à fond. Cette solidarité s’exprime déjà très souvent quand un conflit est engagé depuis de nombreuses semaines, des travailleurs(euses) d’autres entreprises soutiennent matériellement et moralement les grévistes. Cette solidarité est nécessaire pour mener à bien n’importe quelle action revendicative et radicale.
L’organisation de la société ne sera pas décidée par des patrons avides d’argent ni par des politiciens avides de pouvoirs, mais c’est le peuple qui décidera de tout en fonction de ses besoins. Dans l’optique d’un changement radicale du mode de fonctionnement de la société, autogestion dans les entreprises !!!
Autogestion plutôt que cette exploitation honteuse sur le dos des salarié(e)s ; les travailleurs(euses) sauront gérer les transformations de la société. De toute façon ils/elles n’ont rien à perdre. L’état et ses sbires se moquent totalement d’eux/elles. GRÈVE GÉNÉRALE !!!
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