Le 2 décembre 2004 avait lieu une « première mondiale » à Lyon : la signature d’un « accord cadre » entre Microsoft et une école publique.
Sous couvert d’« informatique citoyenne », de « responsabilité sociétale et de l’innovation technologique » voire d’intentions « humanitaires et sociales », Microsoft s’est intallée tranquillou et confortablement dans une école « publique ».
Le but de cette opération ?
se servir des étudiantEs comme vivier de main d’œuvre pas chère,
avoir une tête de pont en direction des autres écoles publiques de l’enseignement supérieur, que l’INSA conseille à travers « la Support Tech » et dont le soutien technique ne pourra plus porter QUE sur les produits Microsoft,
maîtriser les « contenus pédagogiques » de l’INSA et former directement les futurEs ingénieurEs informatiques aux seuls produits qui existent : ceux de Microsoft.
En gros, c’est comme si une école de restauration renommée passait un accord avec Mac Donald’s pour apprendre à ses étudiantEs à ne cuisiner qu’avec des Big Mac, du ketchup et des frites. Qu’elle ne puisse donner de recettes à d’autres qu’à partir de ces ingrédients-là. Que ses apprentiEs-cuisinierEs doivent en plus travailler à bas prix pour améliorer un peu le Big Mac, mais juste pour Mac Donald’s...
L’accord a été signé mais la résistance à l’INSA s’organise. La jolie cérémonie de signature de l’accord cadre a ainsi été perturbée par un rassemblement puis une intervention d’étudiantEs et autres militantEs du Libre, à l’appel notamment du Groupe des Pingouins Libres (GPL - étudiantEs de l’INSA), de l’UNEF et de SUD-Éducation.
À suivre...
BloukBlouk
Libère les Ordis Utiles aux Kombats (bis)
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