L’État et le patronat nous font les poches ! Reprenons l’offensive !
La loi Macron est l’étape la plus récente de la gigantesque démolition sociale menée par le patronat, qui cherche à liquider toutes les conquêtes sociales, préserver et accroître son profit en accentuant notre exploitation.
Une fois de plus, l’État, quelle que soit la couleur politique de son gouvernement, sert de bras armé de la bourgeoisie en mettant en œuvre la politique du patronat.
Ne nous trompons pas : rien n’arrêtera les patrons et l’État, si ce n’est la détermination et l’action collective des travailleuses et travailleurs, en formation, en activité ou au chômage.
Face à cette situation, le chacun·e pour soi, c’est tout le monde dans la merde (sauf les bourgeois) !
Aujourd’hui, dans un contexte de crise capitaliste, la majorité des travailleuses et des travailleurs s’appauvrit quotidiennement, que ce soit en France ou dans le monde. L’État français nous demande de nous taire au nom de l’union sacrée via le renforcement de l’appareil sécuritaire et des discours nationalistes.
La classe politique a une responsabilité directe dans cette société du « tou·te·s contre tou·te·s », où les fascistes, qu’ils soient religieux ou nationalistes, sont l’expression la plus brutale de ce cannibalisme social.
Pour sortir de cette impasse, il nous faut reprendre le chemin des luttes collectives : des luttes construites sur la base de nos besoins, qui se donnent les moyens de faire reculer les patrons et l’État.
Construire des luttes qui gagnent
Pour cela, il nous faut sortir de la résignation. Il nous faut organiser la solidarité, par des caisses de grève, par la mobilisation des un·e·s en soutien des autres. N’attendons pas les solutions illusoires ni les fausses promesses des politicien·ne·s, mais prenons en main notre sort, en agissant directement et collectivement pour faire plier actionnaires et patrons. Aujourd’hui de nombreuses luttes existent, mais souffrent d’isolement, de manque de coordination et d’une solidarité encore trop limitée. Faute d’instruments de contre-feux à la propagande de masse, elles souffrent du matraquage des médias pro-patronaux. L’isolement rend plus facile la répression par les patrons et par l’État.
Celui ou celle qui se bat peut gagner, celui ou celle qui ne se bat pas a déjà tout perdu !
Construisons, développons et renforçons les organisations de résistance populaire (syndicats, comités, collectifs, organisations de luttes). Organisons la convergence des organisations populaires contre la dictature patronale. Prenons conscience de notre force, et refusons la résignation !
La lutte collective est un moyen de défendre notre dignité. Car même si parfois nous perdons, faute d’un rapport de force suffisant, nous marquons notre refus d’accepter notre situation d’asservissement. Défendre notre dignité, c’est un premier pas pour nous réapproprier notre vie.
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