Avec la logique de capitalisme globalisé, il est plus économique de fabriquer de l’aluminium là où l’électricité est moins chère. C’est pour cela que l’État Islandais essaye de faire des barrages sur toutes les rivières glaciaires pour générer de l’électricité hydro-électrique. Bien que cette île soit au milieu de l’Atlantique, n’ait ni mines d’aluminium ni beaucoup de consommateur-ices, elle peut avoir d’ici 15 ans une grande partie de la production mondiale.
Les hautes terres de l’intérieur, où on veut construire ces barrages, sont très peu peuplées par des être humains, mais ont une richesse écologique énorme. Ce sont quelques uns des éco-systèmes européens les moins transformés par les humains, avec également des structures géologiques qui n’existent dans aucun autre coin du monde.
L’été passé, il y eut un campement de résistance contre la construction de premier grand barrage, près du volcan de Kárahnjúkar. Une quarantaine de personnes ont fait diverses actions, directes comme de visibilisation, pendant les mois de juillet et d’août. Cet été, illes veulent remonter un camp, et un objectif de la tournée de ce printemps est de mobiliser pour ça, mais aussi de diffuser de l’information et créer des réseaux de solidarité de par le monde...
Illes vont arriver en France autour du 10 avril, et peuvent venir parler avec tout groupe intéressé à les rencontrer.
Pour plus d’information : savingiceland.org.
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