JOURNEE DE LA TERRE PALESTINIENNE
Flashmob Dabkeh - Stands - Informations Samedi 30 mars - 14h30
Place des Terreaux
En février 1976, le gouvernement israélien annonçait la poursuite de la colonisation en prenant la décision de confisquer 25.000 dunums (environ 2.500 hectares) de terres palestiniennes en Israël-même. en réaction, les palestinien-ne-s d’Israël ont organisé un mouvement de résistance et annoncé une action de grève générale le 30 mars, suivie également par les palestinien-ne-s de Cisjordanie et Gaza, rappelant ainsi que le peuple palestinien n’est qu’un et que, bien que fragmenté par l’Etat sioniste, il reste uni.
La grève générale, suivie de manifestations, a été grandement réprimée par les forces israéliennes, notamment à l’encontre des palestinien-ne-s d’Israël, entraînant la mort de six d’entre eux/elles, des centaines de blessé-e-s et d’arrestations.
Ce processus de confiscation rappelle que les expulsions et dépossessions des terres palestiniennes ne se font pas qu’en Cisjordanie occupée mais également en Israël-même, à l’encontre des palestinien-ne-s, qu’ils/elles aient la citoyenneté israélienne ou non.
Si la « Journée de la terre » est communément commémorée le 30 mars, faut-il rappeler qu’elle a aujourd’hui encore lieu à chaque fois que les autorités israéliennes expulsent et/ou confisquent les terres palestiniennes, d’Israël ou de Cisjordanie occupée ?
En continuant sa colonisation, les autorités sionistes espèrent ainsi pousser les palestinien-ne-s d’Israël à l’exil afin d’assurer le caractère juif que veut se donner Israël. C’est ainsi que le nettoyage ethnique, commencé avant 1948 pour rendre possible la création de l’Etat israélien, est toujours d’actualité : la Nakba se poursuit !
Par ailleurs, comme toute puissance colonisatrice, Israël tente nécessairement de faire oublier l’existence même d’un peuple et d’une identité palestinienne. La culture, partie intégrante de l’identité d’une communauté, est également visée par cette politique criminelle.
Tout comme l’éducation et la transmission de l’histoire, la culture, aussi vaste soit-elle (cuisine, danse, musique, littérature, etc.), est donc également une forme de résistance palestinienne contre la colonisation et l’occupation sionistes.
La dabkeh est une danse moyen-orientale que chaque région adapte avec ses propres particularités. La version palestinienne présentée ce 30 mars 2013 rappelle, entre autres, que le peuple palestinien existe malgré les tentatives sionistes de le nier et l’expulser, et qu’il résiste.
Si nous soutenons et participons à ce flashmob dabkeh, ça n’est donc pas pour fêter un évènement mais pour commémorer la « Journée de la terre », et avec elle, rappeler que la Palestine n’était et n’est pas « une terre sans peuple pour un peuple sans terre ».
Nous entendons ainsi rappeler la dimension arabe de toute la Palestine, mais aussi réaffirmer notre soutien à la résistance palestinienne qui lutte à l’intérieur ou à l’extérieur des prisons israéliennes, au droit au retour des réfugié-e-s, et plus largement à la lutte palestinienne pour la libération nationale.
Samedi 30 mars - 14h30
Place des Terreaux[/rouge]
[vert]Organisé par le Collectif 69 de soutien au peuple Palestinien &
Soutenu par Génération Palestine[/vert]
Pour contacter le Collectif 69 : palestine69@orange.fr
Pour contacter Génération Palestine : gplyon69@gmail.com
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