Panthère Première, c’est une revue indépendante de critique sociale qui a lancé son premier numéro en septembre 2017 : une publication de cent pages, semestrielle, distribuée en librairies et dans les lieux « amis » (collectifs, militants, festivals...) dont le titre se fait l’écho de la langue vulgaire dont parle Dante, une langue parlée, locale, vernaculaire, qui échappe aux tentatives de fixation.
Panthère Première, c’est une revue publiant des textes (enquêtes, réflexions, récits, poésie) et des images qui interrogent l’existence d’une « sphère privée » et d’une « sphère publique », partant du principe que les phénomènes politiques sont traversants et qu’ils ne s’arrêtent donc pas aux portes d’une catégorie. Les enquêtes et papiers publiés dans Panthère Première se situent donc à l’intersection entre ce qui est renvoyé à l’intime (famille, enfance, habitat, corps, maladie, sexualités…) et les phénomènes qui cherchent à faire système (État, industrie, travail, colonialisme, rapports de genre…). Si l’on regarde bien dans ces entrecroisements, si l’on regarde dans le détail, beaucoup d’aspects sont entièrement laissés de côté par la critique ou l’analyse, ou difficilement regardés comme des objets politiques du fait de leur relégation, bien arrangeante somme toute, dans les tréfonds de l’intime (on peut citer en exemple la violence conjugale ou les maladies professionnelles).
Au programme :
à 15h30 : Venez vous essayer à la composition collective d’un texte où le corps vieux est le héros, quel que soit votre rapport à l’écriture et à la langue française (Merci de nous indiquer votre présence à l’atelier à grrr@pantherepremiere.org)
à 17 h : Nous nous rassemblerons pour croquer un goûter, des lectures, une présentation. On parlera de la revue et surtout de l’"Esprit vieille"
A LIRE DANS LE N° 7 :
“Maquillage zébré sur le visage, aux formes aussi nettement dessinées que le démantèlement progressif des droits sociaux, on prendra des chemins de traverse avec Emmanuel Beaubatie en liant changements de sexe et mobilités sociales ; on se glissera dans la peau d’une traductrice habitée par une artiste aux identités multiples ; on enfilera une paire d’ailes pour questionner le concept de hiérarchie (en faisant un petit feu au passage) ; on traînera la savate, 8-6 à la main, pour trouver enfin LA VÉRITÉ sur le mot schlag ; on furètera dans les recoins d’une revue indépendante avec un collectif de photographes qui refuse toute récupération ; on interrogera les images manquantes d’une cinéaste des indépendances ; on ouvrira une boîte à outils des graphies non-binaires pour décoincer nos langages puis on chantera à tue-tête Papaoutai dans la cour de récré.
Tissant des liens entre générations, on s’enivrera alors de l’ESPRIT VIEILLE, avec un dossier sur le potentiel subversif du grand âge, parce que du courage et de l’audace, en cet automne 2021, il en faut — toutes générations dehors et solidaires contre la start-up nation”
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