Mardi 26/01, sans l’accord des habitant-es, des ouvriers accompagnés d’un représentant de Grand Lyon Habitat ont tenté d’entrer dans le squat. Ils ont ensuite installé un échafaudage sur la façade du bâtiment, toujours sans l’accord des habitant-es, avant de percer des trous de plusieurs centimètres dans les murs d’un appartement.
Vivant déjà dans des conditions précaires et difficiles, des habitant-es se retrouvent maintenant avec le froid glacial de dehors qui s’engouffrent directement dans leurs chambres et leur cuisine par ces trous. Ce mercredi 27/01, un responsable de Grand Lyon Habitat, M. Vidal, a constaté ces trous et prétendu qu’il s’agissait d’une erreur et ne pas être au courant que l’appartement était habité. Pourtant, un peu plus tôt le matin-même des faits, Grand Lyon Habitat avait justement envoyé un huissier de justice constater l’occupation de l’immeuble en question, et était donc parfaitement au courant qu’il n’était pas vide.
Ces pratiques dégueulasses s’inscrivent dans la continuité du harcèlement contre le squat de la part de Grand Lyon Habitat, avec la bienveillance complice de la Métropole de Lyon, malgré les promesses de logement pour tou-te-s des écolos et de la gauche.
En août dernier, GLH avait envoyé son huissier casser les serrures de plusieurs appartements et fouiller de force dans les affaires personnelles des habitant-es.
Au printemps dernier, alors que l’immeuble était déjà occupé depuis plusieurs mois, GLH imposait aux habitant-es le passage matin et soir de deux agences de sécurité privés à l’intérieur du bâtiment, dont les agents n’hésitaient pas à essayer de forcer les portes des appartements et sont même rentrés en toute illégalité à l’intérieur de certains appartements.
Ces pratiques d’intimidation et de harcèlement, qui visent à terroriser et à démoraliser les habitant-es, sont inacceptables. On invite Grand Lyon Habitat et la Métropole à très vite se calmer.
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