Depuis leurs arrestations, les détenus racontent être victimes d’humiliations et de tabassages par les flics. La pression qui leur est imposée est si forte que certains ne parviennent plus à la supporter et tentent de mettre fin à leurs jours. Les tentatives de suicides sont fréquentes, à la fois signe de désespoir et ultime stratégie de résistance. Pourtant, même après une hospitalisation pour tentative de suicide, les libérations sont rarement accordées ; après un séjour à l’hôpital les détenus sont replacés en CRA si l’administration estime qu’une expulsion vers un autre pays est toujours envisageable. De la même manière, les libérations suite à des tentatives de suicide sont souvent conditionnées par des assignations à résidence afin que les autorités puissent continuer à pouvoir harceler et persécuter les personnes jusqu’à ce qu’un retour vers le pays d’origine soit possible.
>[Brochure] La bataille de Kenmure Street, ou comment les habitant-e-s de Glasgow ont déjoué les services de l’immigration
Comment les habitant-e-s de Glasgow ont déjoué les services de l’immigration
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