Depuis 13 ans, EdPR, entreprise portugaise à capitaux chinois et qatari, avec le soutien de l’état français veut bétonner et industrialiser le Col de la Loge dans la Loire. Nous refusons le pillage des biens communs, la colonisation et l’exploitation de cet espace. Nous refusons les coups de pelleteuses des aménageurs qui transforment progressivement la moindre parcelle des campagnes en espaces de production dédiés exclusivement à la croissance des métropoles.
Lutter contre ce type de projet interroge et met en perspective la question de l’énergie. Aujourd’hui, nous savons que la soif insatiable de richesses de quelques uns, imposant son extension partout sur la planète mettent en péril l’avenir de l’humanité et du vivant en général.
L’extraction et la surconsommation d’énergie et de matières premières, minières ou agricoles, est nécessaire à faire perdurer l’économie capitaliste. Celle-ci est à l’origine des guerres, des dérèglements climatiques, d’exil de population, de maladies, d’exploitations humaines et autres joyeusetés.La difficulté est que la rouerie libérale bénéficie d’une rhétorique extrêmement bien rodée et relayée par de nombreux médias. Pour l’éolien industriel, dont le gigantisme lui-même est une aberration écologique, l’argumentation est simpliste mais efficace : « il faut des énergies renouvelables, on ne peut pas se passer de l’éolien industriel pour renoncer aux énergies fossiles, au nucléaire, ... », ce qui est erroné bien entendu. Sous couvert de développement durable, de transition écologique, on multiplie les sources d’énergie et on continue à augmenter chacune d’entre elles en visant un accroissement global de la consommation. Les dégâts sur l’environnement sont considérés comme des dommages collatéraux, quand ils ne sont pas niés.
Les idéologies de ces projets mortifères nous expliquent que c’est à nous, à qui l’on ne laisse pas le choix des différents modes de vie, de faire un écogeste pour sauver la planète, et seulement ce geste là. Agir à une échelle individuelle a du sens, mais ce n’est qu’un moyen et non pas une fin en soi. C’est le propre du discours dominant de faire porter la culpabilité à celles et ceux qui se débattent au jour le jour pour survivre.
>Appel à soutien aux militantes de Riposte Alimentaire - Procès 19/11 à 13H30 Cour d’appel
Samedi 10 février 2024, deux activistes de Riposte Alimentaire avaient aspergé de soupe le tableau « Printemps » de Claude Monet au musée des Beaux-Arts de Lyon afin d’alerter sur la crise climatique et sociale à venir. Placées en garde à vue, elles avaient été relaxées mardi 18 juin par le...
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