En 1944, le Conseil national de la Résistance, afin de répondre aux exigences sociales et fort de son analyse sur la montée de l’extrême droite en Europe, a fondé son programme sur un système de protection sociale (sécurité sociale et retraites) destiné à assurer des conditions de vie dignes à toute la population, grâce à une solidarité directe. C’est ainsi que l’argent destiné aux retraites et cotisé par chacun selon ses moyens est redistribué directement aux personnes retraitées sans passer par l’épargne privée individuelle.
Le projet actuel de modification de ce système ne constitue pas une « réforme » au sens d’un ajustement du dispositif, mais une remise en cause complète du mode de financement des retraites, qui devrait désormais reposer en grande partie sur l’épargne privée (la « capitalisation »).
>Les chiffres de l’IGPN, un iceberg des violences policières
Combien d’enquêtes ont été ouvertes pendant les manifs pour les retraites ? Ou pendant les Gilets jaunes ? Personne ne le sait ! Le ministère de l’Intérieur distille des chiffres tronqués, qui participent à l’invisibilisation des violences policières.
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