Nous refusons de subir encore le ressentiment du pouvoir contre ce qu’il reste de joie dans nos existences.
Nous refusons le paradoxe tordu qui consiste à nous empêcher de vivre au nom de « la vie ».
Nous refusons qu’un quelconque gouvernement prétende nous maltraiter « pour notre bien ». Nul n’est mieux placé que nous pour savoir ce qui est bon pour nous.
Nous refusons de laisser l’État s’approprier sous couvert de « solidarité » ou de « collectif » ce qui relève du lien entre les êtres.
Nous refusons de nous laisser mener en enfants par une bande de gogols à diplômes.
Nous refusons d’ignorer que tout gouvernement n’a de principal souci que le contrôle de la population, et que le couvre-feu émane d’un « conseil de défense ».
Nous refusons de voir dans le goût du pouvoir autre chose qu’une sinistre perversion. Qui use du pouvoir en abuse. C’est connu.
Nous refusons de voir un pervers présidentiel jouir obscènement de nous « serrer la vis » et de « frapper les esprits ».
Nous refusons de croire qu’un État qui laisse l’industrie nous intoxiquer depuis des lustres, qui réintroduit les néo-nicotinoïdes, qui impose la 5G, qui éborgne sans états d’âme les manifestants, qui laisse les pauvres crever de faim, qui rationne soins et soignants, qui couvre tous les abus de la mafia nucléaire depuis toujours, qui planifie sous couvert de « relance verte » la dévastation des campagnes par l’éolien industriel, prétende se soucier moindrement de notre santé.
Nous refusons qu’une épidémie serve à produire le civisme qu’une société qui va dans le mur ne parvient plus à commander.
Nous refusons de vivre pour travailler.
Nous refusons de vivre pour l’économie, dont toute la terre atteste le désastre.
Nous refusons que la police s’avance partout où recule l’assentiment du libre-arbitre.
Nous refusons le chantage entre liberté et discipline.
Nous refusons d’avoir à choisir entre le délire de la propagande gouvernementale et celui du conspirationnisme.
Le couvre-feu, c’est la goutte qui fait déborder le vase. Vous avez cherché à pousser votre avantage un cran trop loin. Ne comptez plus sur notre coopération. Vous avez donné toute la mesure de votre malfaisance. Vous nous trouverez sur votre chemin à chaque nouveau pas dans la démence gouvernementale que vous ferez. Reprenez vos préfets, vos ordonnances, vos états d’urgence, vos journalistes, vos managers, vos ministères, vos flics, vos grands inquisiteurs, vos experts et vos politiciens. Nous ne jouons plus le jeu. Les règles vont en changer. Nous allons reprendre nos vies en main. Vous n’êtes plus dignes de vous en mêler.
Nous nous rassemblerons à l’avenir tous le samedis à 20H, avec ou sans flambeaux. Nous déambulerons dans les rues de NOS villes jusqu’au pied de VOS palais.
Jusqu’à votre destitution. Jusqu’à ce que nous puissions enfin respirer l’air libre
L’appel publié intialement sur Cerveauxnondisponibles
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