Par un feuilleton de cinq articles je vous propose cinq bonnes raisons de lutter contre Biovision/biosquare.
Episode n°1 : Ces groupes sont un parfait exemple de multinationales ultra-libérales !
Episode n°2 : Ces entreprises ne valent pas mieux que celles de l’armement.
Episode n°3 : Biovision/Biosquare, symbole de la mutation des sommets internationaux.
Feuilleton n°4 : La question de la techno-science et de l’industrialisation du vivant.
Feuilleton n°5 : La lutte contre les OGM peut encore être gagnée.
Depuis plus de 10 ans les entreprises de biotechnologies essayent d’imposer les OGM dans l’agriculture à destination des animaux, des humains ou pour fabriquer des médicaments (alicaments).
Depuis 10 ans des associations, des individuEs, des groupes, des paysans s’opposent aux OGM.
Les OGM se trouvent confrontés à une forte opposition de la part de l’opinion publique. Un sondage CSA/Greenpeace a montré mi-septembre 2006 que 86 % de la population française était opposée aux OGM.
En France, les parcelles de maïs génétiquement modifié sont passées de 500 ha à 5000 ha...
Cela ne représente que 0.2% des terres cultivables du pays. Au niveau mondial, « seulement » 5% des terres cultivables le sont par des OGM. De même, les 10 millions d’agriculteurs OGM ne pèsent pas grand chose par rapport au milliard et demi de paysans répartis sur la planète. [1]
Il est encore tout à fait possible de renoncer aux OGM même si la stratégie de dissémination utilisée par les « entreprises OGM » pourrait porter un jour ses fruits si on ne l’empêche pas.
Il s’agit d’une lutte capitale pour les paysans et l’alimentation en générale, une lutte qui dispose d’un fort appui de la population. Tout est encore possible : il s’agit de se mobiliser pendant que l’on a encore l’avantage, avant que le temps et l’argent ne jouent en faveur des plus puissants... mais des moins représentatifs.
Nous proposons avec ce contre sommet, de lutter en amont contre les OGM.
Bref, de ne pas attendre qu’ils soient testés en plein champ pour agir.
De montrer aux chercheurs et aux groupes qui développent ces produits que l’opposition aux OGM est bien réelle, aussi bien à la campagne (fauchages) qu’en ville (lutte contre les laboratoires de biotechs et contre les lobbies pro-biotechs).
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