Agression patronale, Riposte syndicale
Nous étions en nombre devant le siège de Solutec à Villeurbanne pour rappeler que notre première arme est celle de la solidarité. Au delà, des diffusions de tracts informant et dénonçant cette situation avaient lieu à Nantes et Paris. En face, l’employeur n’a rien trouvé de mieux que de recourir à deux huissier·es en plus de membres du service juridique pour surveiller le rassemblement et contrôler celles et ceux qui auraient pris un tract – voire un post-it avec des contacts syndicaux. Qu’importe, notre rassemblement s’est tenu et ne semble pas avoir trouvé grâce aux oreilles de la direction qui a préféré déplacer le CSE pour ne pas nous entendre.
Un chargé de recrutement de Solutec s’est connecté en Bluetooth sur notre sono pour diffuser des propos racistes, avec des références à Zemmour et Dieudonné. Dans un contexte de montée de l’extrême-droite, cela en dit long sur le sentiment d’impunité des fascistes, qui n’ont pas l’air d’avoir peur du patronat. Licencions les fachos plutôt que les syndicalistes !
Et maintenant ?
Consulté, le CSE rend un avis favorable au licenciement illégal de notre camarade (6 voix pour, 4 contre). Ces menaces contre un élu dans l’exercice de ses mandats ne tiennent pas la route. Rappelons qu’il était, de par sa mission, détaché de tout lien de subordination envers l’entreprise. Nous ne doutons pas un instant que l’Inspection du Travail ne les validera pas. Et le patron lui-même le sait. Sa stratégie est bien d’instiller la peur et de diviser les salarié·es tout en entravant l’action syndicale.
Le combat est loin d’être fini !
Il faut en finir avec la répression syndicale, à Solutec comme ailleurs !
Un communiqué commun de Solidaires Informatique et Solidaires Rhône sur la situation à Solutec qui menace de licencié un délégué syndical, élu CSE pour l’exercice de son mandat.
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