« Nous sommes conditionnés par l’existence des états-nations, qui nous imposent un système où les humains n’ont pas la liberté de circuler librement, mais par contre les capitaux doivent aujourd’hui circuler sans limites pour le profit de quelques uns. Osons envisager de briser cette démence en inversant les rôles. Osons redonner à tous les humains une place plus importante qu’aux capitaux, sur une planète où ils puissent s’épanouir et encore les accueillir. Osons la sagesse.
Mais pour cela, il faut commencer par déconstruire ce conditionnement. D’abord bannissons le terme de "nation". Nous, ici, dans notre contrée, façonnés par notre histoire, la plupart du temps nous pensons français. Bien des organisations sont nationales (y compris des organisations libertaires ou des associations de solidarité). On entend parler très souvent de 2007, comme si le changement d’un président pouvait changer quelque chose. On voit bien que les Lula, une fois élus, sont coincés par le FMI et le système. En pensant français, c’est inconsciemment continuer à penser d’exploiter les habitants du tiers-monde.
Brisons le carcan, enlevons la notion de "nation" de notre tête, n’employons plus ce mot. Les patries n’ont amené que des guerres fratricides. Appuyons-nous sur les luttes anciennes et récentes, luttes des prolétaires, luttes des sans voix, que chacun, chacune a fait pour se libérer et continuons la lutte pour des humains égaux. Osons d’être responsables, pensons désormais au niveau planétaire.
Construisons des régions économiques autonomes, solidaires les unes des autres. Plus de délocalisations, plus de "paradis" fiscaux, plus de monopoles imposés, plus d’exploitation. Prenons notre vie en main. Prenons nos responsabilités. Reconnaissons le pouvoir de la société civile. Redécouvrons les richesses culturelles de chaque peuple, de chaque petit pays à échelle humaine. Èchangeons nos richesses dans la diversité. Redécouvrons la simplicité partagée. Plus de frontières pour les humains ! »
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