Les travailleurs subissent, depuis des années, une pression sur leurs conditions de travail, avec notamment des équipes de plus en plus en sous-effectif. Malgré cela, de « gros bonds de productivité ont été faits »
Constatant la bonne santé financière de l’entreprise , les salariés souhaitent donc eux aussi être récompensés, pourtant, « Dans le cadre des négociations annuelles obligatoires, ça coince sur notre demande augmentation de 50€ pour tout le monde. »
La direction souhaite en effet mettre en place un traitement différencié pour les cadres qui serait alors augmenté de façon individuelle.
La position de l’entreprise a été de justifier son refus d’augmentation globale, par le fait « qu’ils font dans ce qui se fait dans les autres entreprises du secteur et ils n’ont pas de raison de donner mieux »
Ce management à la mode néo-libérale, préférant diviser pour mieux régner amène à la mise en concurrence des travailleurs et à la destruction des solidarités internes.
Jean nous explique que : « La direction ne mesure par l’importance de faire des augmentations générales. Les augmentations individuelles sont aléatoires. Même si l’on travaille bien, il suffit que notre chef nous ait dans le nez pour ne pas l’avoir. L’augmentation individuelle n’est pas forcément équitable en réalité »
Ces salariés dénonçant l’iniquité de la situation ont commencé depuis samedi dernier une grève illimitée, chaque équipe s’arrêtant 2 heures avant leur fin de poste.
Pour l’instant, la grève est bien suivie et le moral est bon !
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