Les capitalistes de la Big Tech n’ont pas à censurer arbitrairement des discours qui les dérangent
Depuis 2016 et les accusations d’ingérence russe dans la présidentielle états-unienne, ces deux géants des réseaux sociaux se démènent pour prouver qu’on peut désormais leur faire confiance et que les fake news et l’ingérence étrangère, c’est terminé.
Autrement dit, ces réseaux commencent à censurer leurs utilisateurs et utilisatrices. Et vue la place démesurée qu’occupent ces géants dans le Web de 2020, on peut aller jusqu’à dire que ces réseaux commencent tout simplement à censurer les internautes.
L’Union Communiste Libertaire défend la liberté d’expression, mais avec une conception non individualiste de la liberté : quand une personne pose un acte ou des paroles qui portent atteinte aux droits fondamentaux d’autres personnes elle ne fait pas acte de liberté. Pas plus qu’il n’existe de liberté de tuer, il n’existe de liberté de proférer des propos portant atteinte à la dignité d’autres personnes… Ainsi, nous soutenons par exemple résolument toute initiative militante visant à faire taire des fascistes et nous dénonçons leurs tentatives de se défendre en invoquant la liberté d’expression.
Mais doit-on pour autant se réjouir que Facebook et Twitter choisissent seuls d’effacer les discours d’extrême-droite sur leur plateforme ? Que ces entreprises, après avoir servi la soupe aux pires théories du complot et sentant le vent tourner, se rachètent une bonne conscience ? Que d’autres entreprises de la Big Tech, comme Youtube et Zoom par exemple, s’empressent de leur emboiter le pas dans cette mise en place d’une vaste censure arbitraire contrôlée par quelques milliardaires qui ne rendent jamais de comptes ?...
>Café-libertaire : Quelle stratégie politique pour les LGBTI ?
Café-discussion autour du thème de la lutte lgbti samedi 9 novembre, à 17h, dans notre librairie La Plume Noire, au 8 rue Diderot
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info