Le 3 avril dernier un certain nombre de travailleurs de la SNCF, emmenés par les syndicats majoritaires, se sont lancés dans une grève longue de trois mois minimum. L’objectif, faire reculer le gouvernement sur sa réforme dite du « pacte ferroviaire ».
Cette grève est historique nous dit-on, par sa durée et par ses modalités. La réforme entreprise par le gouvernement, elle, ne semble pas historique. C’est une longue ritournelle, la casse du service public, la dissolution d’un vieux monde soit disant bordé de privilèges, l’assaut final du libéralisme contre un état soit disant social.
Sans doute que la libéralisation du service public est en cours depuis un long moment déjà. Silencieuse, diffuse, larvée. Sans doute aussi que ce qui se joue en ce moment ce n’est pas que l’ultime résistance au cynisme libéral, mais peut être aussi la lutte pour un autre horizon.
Tout cela nous questionne. Alors on a décidé d’arpenter les voies du réseau ferroviaire. De faire un peu de lumière sur ce que recouvre ce « pacte ferroviaire », sur ce qu’est la SNCF et sur ce qui se joue en ce moment.
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info