Nous ne serons jamais solidaires.
Nous : enseignant-e-s, fonctionnaires d’état, tenons à exprimer que nous ne sommes pas solidaires (et ne l’avons jamais été) des flics et de l’institution policière lorsqu’ils exercent des violences de toutes natures : physiques, morales, racistes, sexistes, homophobes...
Nous défendons le projet d’un service public par tou-te-s et pour tou-te-s, au service de tou-te-s et qui s’exerce dans l’intérêt du public et non contre lui ou contre une partie de lui.
Nous tenons également à marquer notre rejet des organisations « syndicales » de la police qui, au lieu de défendre les revendications salariales et de meilleures conditions de travail, passent leur temps à la télévision, la radio, dans les journaux et sur les réseaux sociaux à défendre ou à nier des pratiques inacceptables et à menacer des journalistes et des citoyen-ne-s.
En tant que fonctionnaires nous dénonçons ces comportements factieux et ne ferons jamais corps avec ces
individus ou cette institution si elle entend les protéger
Nous demandons :
- Des poursuites judiciaires contre tou-te-s les fonctionnaires sanctionné-e-s pour des faits de racisme, de violence et/ou d’homophobie.
- La mise en place d’une autorité indépendante pour surveiller et sanctionner les comportements déviants des policiers quand ils sont avérés.
- Que ne soit plus pratiqués de contrôles d’identité aléatoires : ils ne le sont pas.
- L’arrêt de l’usage d’armes de guerre dans les opérations de soi-disant « maintien de l’ordre » : lanceurs de balles, gaz lacrymogènes et autres grenades de désencerclement, canon à eau. La démocratie n’est pas un théâtre d’opération militaire.
- La dissolution des BACs
- Le désarmement de toutes les polices municipales.
Des personnels de l’éducation nationale (profs du 1er et 2d degré, CPE, ...) de la périphérie lyonnaise
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