Lundi 21 Mars, c’était Newroz et la communauté Kurde, près de 40 millions de personnes dans le monde, fêtait en même temps que l’arrivée du printemps, le nouvel an. Si c’était les danses et la joie qui dominaient sur la place Mazagran à Lyon ce soir là, la présence policière serrée et la baston quelques heures plus tôt avec des nationalistes Turcs rappelaient encore une fois que l’oppression fait tristement partie de la question Kurde depuis maintenant un siècle que l’empire Ottoman s’est effondré.
Pourtant, des espoirs il y en a aussi et deux militantes revenues du Rojava, le Kurdistan syrien, sont cette semaine à notre micro pour nous parler des luttes qui se mènent dans cette région, du confédéralisme comme mode d’organisation politique et de féminisme comme moyen de lutte pour défaire le patriarcat en même temps que les impérialismes. Elles nous parlent depuis la révolution. Nous donnons aussi la parole à une camarade Turque qui revient sur l’éducation qu’elle a reçu à Istanbul, de l’histoire de son pays aussi et du peu de place laissé aux minorités nationales. Une amie Kurde en exil, revient sur l’histoire de son peuple, sa diversité et les horizons obstrués par la répression.
On vous livre enfin quelques réflexion sur les nationalismes, sur le sort réservé à celles et ceux qui se sont engagés au Kurdistan contre Daech arme à la main ou non et que la France traite comme des terroristes et on adapte des extraits de la BD Kobané Calling de Zérocalcare.
Bonne écoute !
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