Comme nous l’avons communiqué récemment un camarade a été interpellé au début du rassemblement de vendredi, rassemblement contre l’occupation d’un immeuble par des militants néo-nazis du GUD.
Il lui est reproché la possession de pétards interdits à la vente en France et de fumigène.
Les services de polices ont trouvé opportun à ce moment-là de briser notre mégaphone, tout un symbole quand on sait que l’extrême-droite lyonnaise se permet de déverser sa propagande haineuse sur Lyon depuis des années.
Après 48 heures de garde-à-vue, il est passé devant le juge des libertés qui devait décider de son maintien ou non en détention jusqu’à une éventuelle comparution immédiate mardi.
Nous étions plutôt confiants au vue de sa situation sociale, salarié en CDI et présentant toutes les garanties de représentation nécessaires ; malheureusement l’engrenage de la répression politique a encore bien fonctionné.
Notre camarade a été transféré à la prison de Corbas ce dimanche en fin d’après-midi après 48 heures de garde-à-vue et 48 heures de grève de la faim.
Il est convoqué devant le tribunal de grande instance de Lyon ce mardi à 14 heures.
La convocation a pour objet de lui demander si il accepte d’être jugé immédiatement ou si il souhaite prendre le temps d’organiser sa défense.
Le risque étant qu’il soit maintenu en détention jusqu’au jour de son procès.
Nous appelons tous nos camarades à venir le soutenir car comme nous l’a dit l’avocat de permanence « il assume complètement, et revendique le caractère politique de son arrestation ».
A Lyon pendant que l’extrême-droite agresse, s’exprime publiquement et revendique une solidarité nationale-raciste ; les militants antifascistes lyonnais subissent une répression féroce.
Combien de temps devra-t-il cesser de s’alimenter ?
Combien de temps devrons-nous subir les agissements de l’extrême-droite ?
Combien de temps les plus exclu-e-s devrons subir la politique raciste, capitalisme du gouvernement sans que nous réagissions ?
Nous appelons à un rassemblement de soutien ce mardi à 13h30 devant le tribunal de grande instance de Lyon pour réclamer l’abandon des charges et exiger sa libération.
L’antifascisme n’est pas un délit, il est un devoir.
Groupe Antifasciste Lyon et Environs
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