Depuis quelques jours, la RATP teste dans la station de métro Châtelet-Les Halles un dispositif de surveillance qui vise à traquer toute personne qui ne porterait pas de masque dans le métro. Quelques caméras HD et une IA spécialisée suffisent dorénavant pour transformer une station de métro en petit cauchemar orwellien. Si à Paris, la chose est officielle, face aux dernières déclarations de Fouziya Bouzerda la chef du Sytral, on peut se poser la question si cela ne serait pas non plus en phase de test à Lyon.
Surveillances / Fichages
Le conseil scientifique se repose sur un « think tank » pour donner un avis sur le flicage numérique
Avec l’approche du déconfinement souhaité par Macron, le conseil scientifique a planché sur les différents outils censés éviter un retour de l’épidémie et a pondu un avis détaillé, avec des fiches techniques dans lesquelles il décrit ses états d’âmes. On s’est attardé un peu sur celles qui parlent des outils numériques, et ça fout franchement les pétoches.
Pour plus d’informations sur le traçage automatisé, on vous invite à lire notre hors-série sur la question.
Face au virus, « un arsenal techno-sécuritaire démesuré et absurde »
Depuis sa création en 2008, l’association La Quadrature du Net joue un rôle essentiel dans la dénonciation des dérives en matière de technologie – sur Internet et ailleurs. Elle a récemment lancé une campagne intitulée Technopolice, visant à documenter les visages inquiétants de la ville dite « intelligente », où tous les comportements sont scrutés, enregistrés, fliqués. Le contexte actuel formant une parfaite rampe de lancement pour de nouvelles technologies invasives, nous avons demandé à des militants de l’association ce qu’ils pensaient de l’emballement en cours. Article paru dans le numéro n°187 (mai 2020) de CQFD
Applis, drones... l’alibi sanitaire d’une surveillance généralisée
Depuis le début du confinement, les gadgets et outils numériques brandis comme « solutions » de crise déferlent. Des drones aux applications mobiles de « santé », tout est bon pour tester... et espérer prendre des parts de marchés. Loin d’être des outils proportionnés et uniquement calibrés pour la crise, ils définissent une vision « solutionniste » du capitalisme qui se veut l’ultime remède à tous les maux.
Vers une banalisation des drones policiers ?
Un article de Libération du 15 avril nous apprend qu’alors qu’une pandémie fait rage et que les moyens pour l’Hôpital public sont toujours largement insuffisants, que le ministère de l’Intérieur fait la plus grosse commande de drones de son histoire : « L’appel d’offres du ministère fixe un accord-cadre d’un montant total estimé à près de 4 millions d’euros ». Cela marque une nouvelle étape dans la mise en place d’une politique d’utilisation du drone dans une optique de contrôle et de (...)
Les drones policier déferlent sur Lyon !
Après Nice, Paris, Ajaccio, Montpellier et tant d’autres, c’est au tour des flics lyonnais de jouer à la guerre en commandant des drone de surveillances ! Une fois les drones installés, il est peu probable qu’ils partent en même temps que le confinement et seront sûrement utilisés comme à Paris lors des manifs et pour sévir dans les quartiers populaires...
L’Etat, les épidémies et nous.
Le 12e numéro sort malgré le confinement. Un numéro un peu spécial évidemment qui traite principalement du Covid-19. Au sommaire : un témoignage d’un travailleur social sur la situation des sans abris en temps de quarantaine, un article sur la pression policière particulièrement hardcore dans les cités en ce moment et un texte, à lire ci-dessous, qui tente un éclairage historique de la situation.
GendNotes ou le discret retour du fichage homosexuel en France
Quelle est cette application qui permettra aux gendarmes de ficher sur l’orientation sexuelle et autres informations sensibles ? Le 20 février 2020 est bien discrètement entré en application un décret, adopté par le Premier ministre Édouard Philippe et le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, qui a tout pour susciter de grandes interrogations. Paru dans Trou Noir #3.
Contre la reconnaissance faciale
Cet article affirme la nécessité d’une opposition ferme à la reconnaissance faciale que le gouvernement souhaite diffuser de plus en plus.
Il est tiré du dernier numéro des brèves du bistrot à télécharger en intégralité à la fin de l’article.
[Sainté] Justice et répression des manifestants : quand Facebook sert de mouchard
La justice n’hésite pas à soutenir la frénésie répressive du gouvernement en prononçant de lourdes peines à l’encontre des manifestant-e-s inculpé-e-s, Gilets jaunes comme d’autres auparavant. Le Tribunal de Grande Instance de Saint-Étienne a ainsi été le théâtre de nombreuses condamnations suite à des agissements lors de différentes manifestations, certaines allant jusqu’à de la prison ferme. Si tous les cas mériteraient d’être détaillés , l’un d’entre eux retient ici particulièrement l’attention : celui d’un manifestant condamné pour des propos tenus sur Facebook. Lorsque l’ancien monde en robe noire se sert des outils de surveillance que met à sa disposition le nouveau monde, c’est un pas de plus qui est franchi dans l’atteinte à nos libertés. Ce compte-rendu d’audience a initialement été paru dans le n°7 de Couac.
Les flics d’Île-de-France ont maintenant une machine pour aspirer l’ensemble des données de votre mobile
Suite à un reportage de Reporterre et un article de Checknews, on a maintenant la confirmation que les commissariats d’Île-de-France vont s’équiper d’une centaine de nouvelles machines capables d’aspirer l’ensemble des données de n’importe quel smartphone : SMS, photos, localisations, données issues des applications…
Reconnaissance faciale : le bal des irresponsables
Texte d’analyse de la quadrature du net sur l’analyse de la reconnaissance faciale et la nécessité de son interdiction.
La reconnaissance faciale des manifestant⋅e⋅s est déjà autorisée
Texte d’analyse de la quadrature du net sur les usages de la reconnaissance faciale autorisés par la loi actuelle.
Super Demain ou la fabrique de l’asservissement au numérique
Dimanche 17 novembre avait lieu le festival « Super Demain » dans les locaux de la métropole, « l’incroyable rendez-vous pour découvrir le numérique en famille ». Nous nous y sommes invité.e.s pour dénoncer ce qui se trame derrière les murs de ce genre d’initiative pseudo-bienveillante d’« accompagnement » et d’« adaptation » au numérique.
De quoi l’association de malfaiteurs est-elle la clef ?
R. incarcéré pour association de malfaiteurs en février 2019 est sorti de prison au début de l’été. Dans le rush, nous n’avons pas communiqué sur sa libération et nous nous en excusons. Nous revenons ici sur son instruction et sur l’utilisation du délit dont il est accusé.
Technopolice : résister à la surveillance totale de nos villes et de nos vies
La plateforme Technopolice vise à recenser les outils de contrôle technologique déployés dans les villes françaises, ainsi que les initiatives menées pour y résister. Nous reproduisons ici son manifeste.
À Lyon la gendarmerie utilise la reconnaissance faciale pour identifier les suspects
C’est une audience du 17 septembre dernier au tribunal de Lyon, passée un peu inaperçue [1], qui met en lumière cette nouvelle technique policière. Une personne passait en procès pour un vol de camion le 5 septembre. Comment a-t-elle été reconnue et arrêtée ? Par reconnaissance faciale !
Cahier de vacances militant pour une rentrée sociale en beauté
Pendant les vacances d’été, l’activité politique et militante a tendance à s’endormir au profit des margaritas sur la plage et des balades en montagne pour essayer de trouver un peu de fraîcheur. On peut se désoler de cette situation, surtout quand le gouvernement en profite pour faire passer des lois liberticides et néo-libérales, ou on peut en profiter pour réviser tous les conseils, aides, tutos pour mieux reprendre la lutte dès septembre.
Pourquoi s’organiser politiquement sur Facebook n’est pas une bonne idée
Boudé il y a quelques années par les milieux militants, les réseaux sociaux et particulièrement Facebook sont aujourd’hui utilisés sans aucune retenue ni questionnement. Facebook c’est peut-être pratique pour sa fluidité, ses buzz, son côté populaire, bien que cette impression soit largement surestimée. Mais en tant que militant.e.s, activistes ou révolutionnaires il est grand temps de questionner notre usage exclusif ou notre dépendance aux réseaux sociaux. C’est ce que propose cet article.
Ateliers d’auto-défense numérique
Le dispositif numérique du CCO - Hackelier propose 3 sessions de formation gratuites et identiques à 3 dates différentes : 6 et 7 juin, 27 et 28 juin, 11 et 12 juillet. Venir avec son ordinateur dans le cas contraire nous le signaler afin qu’on puisse vous en fournir. Ces formations sont accessibles à toutes et à tous (y compris aux non-initié-e-s de l’informatique).