Aujourd’hui, les sports de combat ont la côte, assurément. On nous dit que c’est bon pour le corps et l’esprit. La mode est au développement personnel et à la compétitivité. On voit apparaître des boxeurs en col blanc, ces traders de la city ou de la défense qui viennent booster leurs carrières dans des salles de gym entre deux rendez vous d’affaire. Et puis des politiciens s’y mettent aussi, car monter dans l’arène du show politique c’est un peu comme monter sur un ring.
Les sports de combat se seraient ils embourgeoisées, oubliant au passage pour certains leurs origines populaires ? Pas exactement. Depuis leurs apparitions, ces sports oscillent entre élitisme et origines populaires. Demeure toujours présente l’idée de se défendre, de s’approprier son corps, de dompter sa puissance, de s’en sortir.
Les sports de combat dans leur version institutionnelle sont aussi une fabrique de stéréotype. Hiérarchie, virilisme, esprit guerrier. Un simulacre de guerre en somme.
Et puis un certain nombre de personnes ont émis l’envie de rompre avec ce rapport aux sports de combat. D’y mettre d’autres valeurs, d’autres manières de pratiquer, de s’organiser. Depuis, les clubs de sport de combat autogéré, associatif et autonome fleurissent. Et des rencontres nationales ont lieu régulièrement pour affermir ce réseau issu en grande partie du mouvement autonome.
Aujourd’hui, dans le chant des meutes, on vous propose un tour d’horizon de ces différents rapports aux sports de combats, à travers le témoignage de ceux qui les pratiquent.
Bonne écoute.
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