Petit récit de la nuit de l’équipe de Rebellyon, passions feux de poubelle, barricades et émeutes solidaires
On allait pas vous laisser sans rien quand même...
La manif d’un peu plus de 500 personnes a décollé vers 19h40 au son de « Grève, blocage, manif sauvage », on valide le programme
En remontant vers les Terreaux, un premier gazage vers Cordeliers. Les flics qui chargent, résultat la manif se sépare en deux : un bout vers la place de la République, l’autre côté vers Terreaux.
A deux ça couvre plus de terrain, c’est plus mobile, ça perd pas de temps,
hop un feu de poubelle
Malgré les gaz massifs à Opéra ça ne s’arrête pas, hop barricades enflammées.
Une banque qui en prend pour son grade : ça tape dans la vitrine en promettant la même chose pour les Forces De Police (les fameux FDP)
Ça revisite l’ambiance bleu blanc rouge dans les pentes
La bac chasse autour de Terreaux, ça gaze de partout, les flics sont dépassés, ils ne dispersent rien. Les flics ne pourront pas tenir la nuit.
La manif est divisée en plusieurs groupes actifs, ça court partout, ça bordélise.
L’info sort que des fafs sont de sortie, une cinquantaine ; tout le monde se prévient et fait passer le mot. Ca s’organise.
Sur le plateau de X rousse c’est assez calme, ça lâche des gros ACAB et les traditionnels feux de poubelle : une bonne veillée bien stimulante. Mais les flics apprécient pas trop, ils refusent que la manif approche de la mairie du 4e (elle est pas ignifugée ? )
La manif perd pas la main pour les barricades. Petite inspi pour votre prochaine émeute :
La manif redescend des pentes et rejoint 200 autres personnes juste au dessus de Sathonay : les potes qui se retrouvent, ça fait des explosions de joie qui mettent le feu à des poubelles
Maintenant c’est près d’un millier de personnes au-dessus de la place Sathonay. La déter est impressionnante
Bon les flics arrivent et gazent encore
Pour autant même si les gens crachent fort la lacrymo, il reste encore pas mal de monde éclaté un peu partout aux alentours, quai de Saône, jardin des plantes, Sathonay, tout le monde y va de son initiative.
De notre côté on rentre, on va se rincer les yeux au sérum phy et on se retrouve pour les prochaines aussi déter vite vite vite
Pas de suivi pour ce soir
Toute l’équipe de Rebellyon esr dans la rue ce soir, si vous voulez savoir ce qu’il se passe faut sortir nous rejoindre.
Selon la Macronie, « la foule n’a pas de légitimité ».
Une autre manière de dire : on en a rien à foutre de vos manifs.
Conclusion ?
Peut-être qu’on était pas assez nombreux ?
Peu de chance vu que c’étaient les plus massives depuis mille ans.
Peut-être qu’il n’y en avait pas assez ?
Eh bien passons à deux par jour.
La vérité c’est que du côté du pouvoir on est devenu fébrile depuis jeudi dernier : une semaine de manifs nocturnes, joyeuses, imprévisibles. Qui ne s’arrêtent qu’au bout de la nuit - et pas au bout d’un parcours prédéfini en préfecture.
Ce jeudi quoiqu’il se passe le matin, sur les blocages, dans le cortège syndical, on sait qu’il faudra insister.
Alors RDV le soir, 19h, aux Jacobins, comme vendredi dernier.
Ramenez des idées, de quoi se réchauffer, des portraits de macronistes pour se défouler.
A tout à l’heure.
Alors la merci d’avoir prit le temps d’avoir prit le temps de me répondre.
J’en profite pour présenter mes excuses pour mon ton un peu taquin.
Pour l’affaire de la porte de la mairie de Bordeaux, rien de sûr pour l’instant mais pas mal d’indice pointe l’extrême droite.
Bon courage à vous toutes et tous. Et prenez soins de vous !
(rien à voir mais à la manif d’hier j’ai donné à une caisse de grève « féministe/lgbt » et j’aimerai bien donner un peu plus, si jamais vous savez comment les contacter je suis preneur !)
Merci à toi pour nous avertir de notre bouelettes (Evidement on aurait su on aurait pas dit ça...)
Pour celle.eux qui comprennent rien dans le suivi était mentionné l’incendie de la porte de la mairie de bordeau. Le commentaire associé à l’acte qualifiers les auteurs de « potes ».
Cet article de rue89 Bordeau, nous explique que c’était clairement tout ou partie n’était clairement pas « nos potes ».
On a donc juste virer la phrase dans le suivit.
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