Leur crime ? Avoir chanté le 21 février dernier une « prière punk anti-Poutine » dans la cathédrale du christ-sauveur de Moscou.
Opposées au principe de grâce présidentielle, elles ont fait appel de leur jugement. Deux autres participantes à l’action ont dû quitter le pays pour échapper aux poursuites.
Comme elles, nous dénonçons :
- la collusion entre le pouvoir et l’église en Russie.
- un climat liberticide en Russie, où opposants au régime et journalistes sont sévèrement réprimés, quand ce n’est pas assassinés.
- un Etat menant une politique particulièrement discriminatoire vis-à-vis de la communauté LGBT, qui a notamment interdit toute manifestation homosexuelle pour les 100 prochaines années.
Partout dans le monde, nous restons mobilisé-e-s.
Des artistes, des associations, des individu-e-s dénoncent cette injustice flagrante, se heurtant bien souvent aux limites des libertés d’expression de leurs propres pays.
N’oublions pas qu’en France des arrestations ont eu lieu pour port de cagoules lors de manifestations en soutien aux Pussy Riot.
Rassemblement le 10 octobre
Jour du début de leur jugement en appel après un premier report
19H Place des Terreaux
La place d’une idée n’est pas en prison !
Pas de négociations pour la liberté d’expression !
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