Le 20 mars, jour de Newroz, la maison de la Mésopotamie appelle à une marche au flambeaux pour alerter l’opinion publique et les gouvernements européens sur le message que portent, depuis plus de trois mois, les grévistes de la faim kurdes. Parmi eux, des centaines de prisonniers politiques ainsi que la députée Leyla Güven qui a dépassé les 126 jours. A Strasbourg, 14 kurdes sont également engagé-e-s dans ce mouvement devant le Parlement Européen, la vie d’un certain nombre d’entre eux est aujourd’hui gravement en danger, il en est de même pour celle de Mme Leyla Güven.
Ces femmes et hommes demandent la fin de l’isolement du leader kurde Abdullah Öcalan et la libération de tous les prisonniers politiques. Le régime d’isolement auquel est soumis M. Öcalan est contraire aux conventions internationales régissant le respect des conditions d’incarcération des détenu-e-s. La Turquie doit respecter ce droit comme elle doit respecter les droits du peuple kurde à faire valoir son identité, sa culture et ses choix politiques dans un pays membre du Conseil de l’Europe et de l’Union douanière européenne.
A ce titre la Turquie n’est pas exempte de respecter les principes fondamentaux de la démocratie, des droits des minorités, de la liberté d’expression individuelle et collective.
>1er mai à Lyon : la police a-t-elle le droit de tabasser les manifestants jusque dans les immeubles ?
Comme souvent lors des 1er Mai à Lyon, la police a été particulièrement violente. En s’introduisant cette fois dans les parties communes d’un immeuble pour tabasser des manifestant-es, elle a encore repoussé les frontières de l’arbitraire policier.
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