La trêve hivernal approche et les expulsions s’accélèrent pour les familles, comme si cela pouvait être encore possible...
Voici un petit résumé des derniers exactions de la police lyonnaise :
Vendredi 4 novembre : destruction d’un abri situé sous le pont Lattre de Tassigny ; les familles ayant réussi à partir avant celle-ci.
Reste des personnes vivant dans des abris de plus en plus précaires ou dans la rue : les centres d’accueil sont déjà plein ou n’acceptent que les célibataires ou les couples sans enfants...
Certains enfants scolarisés trouvent encore le courage de continuer à se rendre en classe, c’est d’ailleurs un des derniers espoir des parents pour croire encore à une chance ici.
Lundi 7 novembre : expulsion de 14 rroms dont 8 enfants d’une maison située rue Pressensé à Villeurbanne.
Les policiers ont fracassé la porte arrière à coups de béliers !
Jeudi 10 novembre : expulsion prévue rue de Surville où deux aires accueillaient une soixantaine de personnes dont une quinzaine d’enfants.
Les famille sont déjà partie pour la plupart, essayant de sauver le plus d’affaires possibles même les incessantes expulsions les obligent à en abandonner de plus en plus (affaires personnelles ou caravanes ne pouvant être tractées qui sont leur principale richesse).
Combien de temps allons-nous continuer à supporter cette chasse, cette traque sans nous opposer fortement à cette politique ignoble ?
Un rassemblement est prévu le jeudi 10 novembre à 18h place Carnot, mais nous savons tous, même s’il est utile, que cela ne suffira pas !
Il en était de même pour la marche des Rroms du 1er octobre dernier qui a aboutit à des déclarations scandaleuses du préfet qui ne changera rien à ses exactions.
L’indignation ne suffira pas et il faut très vite d’autres modes d’actions pour aider ses familles et exprimer notre refus de cette véritable chasse.
La solidarité avec ces familles doit s’afficher bien plus fortement dans le paysage militant lyonnais !
La pression psychologique imposé par le préfet est terrible et nous ne pouvons plus dire que nous ne savons pas et nous ne pouvons plus rester sans rien faire.
Des logements sont vides, non ???
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