Du 23 au 30 sept., une Semaine mondiale d’actions pour l’Abolition de la Viande

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Dans le cadre de la Semaine mondiale d’actions pour l’Abolition de la Viande une action aura lieu à Lyon le samedi 24 septembre. Présentation de la SMAV et rendez-vous.

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La dernière Semaine Mondiale d’actions pour l’Abolition de la Viande (SMAV) a été un succès de par le monde.
La prochaine SMAV a lieu, comme prévu, fin septembre 2011.
Comme les autres, elle a pour but de promouvoir encore et toujours l’idée que la production et la consommation de chair animale doivent être abolies.

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Prôner l’abolition de la viande est la continuation logique du végétarisme, du végétalisme et du véganisme. Les "anti-corrida" ne demandent pas uniquement au public de boycotter les ferias mais revendiquent également l’interdiction de la corrida. Les personnes qui sont contre le foie gras ne se contentent pas de déconseiller aux gens d’en acheter, elles réclament l’interdiction du gavage. Pourquoi les personnes qui s’opposent à la viande seraient-elles les seules à se restreindre aux conseils individuels ?

Le refus de manger de la viande peut être vu comme un boycott à caractère politique, comme l’expression de son soutien à la revendication d’abolition, à l’image des 300 000 personnes qui, à la fin du 18e siècle en Grande-Bretagne, boycottaient le sucre des plantations esclavagistes en pleine campagne pour l’abolition de la traite des esclaves.

La revendication d’abolition de la viande est une démarche politique : elle vise à faire adhérer l’opinion publique à l’idée que la viande doit être abolie. L’objectif est que les sociétés humaines, les unes après les autres, décident d’interdire sa production, son commerce et sa consommation.

Il s’agit d’affirmer haut et fort que non seulement il est du devoir de tous les individus d’arrêter de cautionner l’exploitation meurtrière nécessitée par la consommation de chair animale et de « sous-produits » animaux, mais qu’il est également du devoir des sociétés dans leur ensemble de se prononcer

pour une interdiction de l’élevage, de la pêche et de la chasse.

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Crédit photo : Colin Gildas/SIPA

Un formulaire est mis à votre disposition ici afin que vous puissiez annoncer vos actions (même si vos dates et projets ne sont pas arrêtés). Merci de le faire aussitôt que possible.
Vous trouverez des propositions de matériel ici : http://www.meat-abolition.org/fr/ressources.

Pour un maximum d’impact, il nous faut également :
- diffuser et poster sans modération cet appel et le publier sur les Indymédia (merci de nous informer de vos publications à contact(at)meat-abolition.org) ;
- contacter les médias au sujet de la revendication d’abolition de la viande et des actions qui vont être entreprises ;
- imprimer et diffuser tracts, brochures et/ou affiches disponibles sur la page « ressources » ;
- envoyer votre logo (maximum 150 pixels en longueur et en largeur) pour publication sur la page « collectifs » .

Bonnes et fructueuses actions !

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Organisation SMAV : http://meat-abolition.org

Contact : contact(at)meat-abolition.org

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Action à Lyon pour la SMAV

Samedi 24 septembre à 15h

Dignité Animale organise une action théâtrale : une scène de crime avec un médecin légiste, et des délimitations autour du (faux) cadavre d’un veau. Les passants seront interpellés via un tractage sur la recherche du coupable de ce meurtre, difficile à identifier. En effet, le personnel d’abattoir, le boucher et le simple consommateur ont tous participé directement ou non à l’abattage de la victime. Face à ce problème complexe, une seule solution : abolir la viande !

Rendez-vous samedi 24 septembre, 15h, Place de la République (Métro Bellecour ou Cordeliers), en face du magasin « San Marina », devant la fontaine.

Dignité Animale : dignite.animale(arobaz)yahoo.fr

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Des textes courts, d’introduction :

Pour un mouvement mondial pour l’abolition de la viande

Abolir la viande

Foire aux Questions

Pour approfondir  : brochure "Abolir la viande"

Liste de discussions et d’organisation en français :http://fr.groups.yahoo.com/group/abolitiongroup
Pour vous inscrire, envoyez un message vide à abolitiongroup-subscribe(at)yahoogroupes.fr

Liste de discussions internationale en anglais : http://groups.yahoo.com/group/meatabolition
Pour vous inscrire, envoyez un message vide à meatabolition-subscribe(at)yahoogroups.com

Page facebook : http://www.facebook.com/pages/Abolition-de-la-viande/113448335423539

samedi 24 septembre 2011

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  • Le 5 novembre 2011 à 00:58, par meat-abolition.org

    Merci à un-e vegan pour cette analyse constructive et vraiment désolés du retard de la réponse... on va se rattraper pour les prochaines.

    Le lait , les œufs et tous les produits d’origine animale sont inclus dans la campagne pour l’abolition de la viande puisque, comme il est précisé un peu partout sur le site meat-abolition.org et dans nos communiqués, notre objectif est l’abolition de l’élevage, la pêche et la chasse. Il se trouve qu’il fallait un mot qui synthétise tout ça , c’est le mot viande qui a été choisit, peut-être n’est-ce pas le meilleur, mais il a semblé néanmoins être le plus approprié.

    Je suis tout à fait d’accord, il n’y a pas vraiment de quoi être optimiste mais, oui , je le reconnais, nous avons la prétention de croire que cette campagne peut aboutir (dans un futur probablement lointain) ; en tout cas que même si ça semble peu probable, c’est réalisable et qu’il est en tout cas nécessaire de réclamer l’abolition de la « viande » tout comme a été réclamé l’abolition de l’esclavage en son temps, afin de politiser la question et ne pas la laisser sur un plan de choix individuel et consumériste ; c’est à dire de ne pas uniquement culpabiliser les gens de cautionner le massacre en mangeant de la « viande », par exemple, mais attaquer le système politique qui permet cela et donc demander l’arrêt de la production et de la vente de « viande ».

    Nous souhaitons évidemment l’abolition de toutes les formes d’exploitation animale, mais même si c’est ce que l’on veut obtenir, réclamer l’abolition de l’exploitation animale ne nous semble pas pouvoir être entendu aujourd’hui car trop vaste et donc trop abstrait ; il nous semble que les citoyens et politiques commencent à être en mesure d’entendre la revendication d’abolition de la viande mais pas encore celle de l’abolition de l’exploitation animale dans son ensemble ; les autres terrains de lutte (corrida, vivisection, ...) sont d’ailleurs non seulement débattus et défendus par de nombreuses associations, mais aussi probablement plus proches d’un aboutissement positif -on le souhaite en tout cas- alors qu’ils ne concernent qu’une minorité de victimes.
    Il est tout-à-fait légitime, par exemple, que anti-corrida ne se limitent pas à demander le boycott des corridas mais demandent son abolition , pourquoi ceux qui se préoccupent du sort des animaux de rente devraient se limiter aux conseils individuels ?

    cela dit il faut quand même se rendre compte (et ça n’est pas facile vu le nombre de victimes) que les victimes destinés à être mangées représentent 99,8 % des victimes totales du spécisme : oui la campagne pour l’abolition de la viande est une campagne ciblée mais si on a ce chiffre en tête ça fait tout de suite moins « ciblé » ; c’est un choix de stratégie et de pertinence (p-e pas le meilleur mais qu’elle est la meilleure stratégie ? ), rien d’autre.

    En effet « les antispécistes français à l’origine de cette campagne » se focalisent sur la souffrance et la mort que les humains causent aux autres animaux sans nécessité. L’exploitation et la domination sont des termes abstraits , des concepts qui concernent les réflexions entre humains ; or c’est aux autres animaux qu’on s’intéresse ; ceux qui sont nos semblables justement par la capacité à souffrir ; voilà pourquoi on se focalise sur la souffrance et la mort : celles causées sans nécessité par les humains, pas la souffrance et la mort en général (sans quoi on est bien d’accord, la vie ne serait rien) .

    Personnellement je (carole) ne suis pas contre la prédation : que les animaux souffrent dans leur milieu naturel est malheureux mais nous n’avons pas a débattre ni à légiférer sur cela car les conséquences et enjeux moraux de nos actes en tant qu’humains ne sont pas en jeu.

    Les antispécistes ne sont certainement pas contre le véganisme , étant eux-même vegans. Ils ne sont pas non plus contre le fait d’inciter les gens à devenir vegan mais pensent qu’il est nécessaire de s’attaquer avant tout à la production de « viande », c’est-à-dire prendre le problème à la base, et de rappeler que les activités qui ont des conséquences telles que celles causées par l’élevage le pêche et la chasse, doivent avant tout être interdites par la loi.

    A quand la fin des hostilités entre vegans et antispécistes, notre souhait/objectif n’est-il pas le même ? N’est-il pas nécessaire/urgent d’être soudés dans cette lutte ?

    (je laisse à Yves son droit de réponse pour le reste des accusations)

  • Le 24 septembre 2011 à 12:11, par Un-e vegan

    Ici, la question est simplement l’application d’une règle morale de base, vraiment minimaliste, sur laquelle tout le monde en principe tombe d’accord, et qui devrait être la moindre des choses : il n’est pas bien de faire souffrir et tuer un animal (un être sentient) sans nécessité ; or manger de la viande n’obéît à aucune nécessité (c’est rien moins qu’un caprice, dans nos sociétés) ; donc manger de la viande n’est en aucune façon légitime ; c’est une pratique qui doit être abolie, eu égard à ce que subissent ses victimes.

    Et le lait ? Et les œufs ? Et la gélatine ?

    Quitte à faire des campagnes qui n’aboutiront pas, pourquoi ne pas avoir la décence d’être cohérent-e-s et revendiquer l’abolition de toutes les formes d’exploitation animale ?

    Je pense avoir un élément de réponse : c’est tout simplement parce les antispécistes français-e-s (à l’origine de cette campagne pour « l’abolition de la viande ») se focalisent encore et toujours sur la souffrance et la mort au lieu de se focaliser sur l’exploitation et la domination (bizarre lorsque le spécisme est lui-même décrit comme une domination). Si l’on se focalise sur la notion de souffrance, alors la seule revendication qui s’impose est celle de provoquer moins de souffrance - tout simplement parce que la souffrance fait partie de la vie, tout comme la mort, et elle ne peut pas être supprimée comme ça, d’un coup de baguette magique. Désirer moins de souffrance et de mort implique d’aller étape par étape, implique l’utilitarisme, pour un résultat jamais atteint pleinement (à quand l’abolition de la souffrance et de la mort ???).

    Tandis que l’exploitation, la domination ne sont pas « naturelles » (pardonnez-moi l’expression, mon cher Yves, je sais qu’elle ne vous plait guère), elles sont évitables dans leur intégralité, lutter contre elles est légitime, possible, souhaitable, historique. Contrairement à la souffrance et la mort sans lesquelles la vie n’est rien, celle-ci prend tout son sens sans exploitation, sans domination.
    Contrairement à la souffrance où soit on souffre plus, soit on souffre moins, l’exploitation est autrement plus absolue : soit on est exploité-e, soit on ne l’est pas.

    Voilà pourquoi les antispécistes français-e-s font des campagnes ciblées.

    Voilà pourquoi les antispécistes français-e-s inventent des concepts bizarres (abolition de la viande au lieu de végétarisme) lorsqu’ielles constatent la vanité de leurs campagnes ciblées.

    Voilà pourquoi les antispécistes français-e-s soutiennent les initiatives utilitaristes et welfaristes, ainsi que des groupes politiques plus qu’ambiguës (AEI).

    Voilà pourquoi les antispécistes français-e-s sont anti-prédation.

    Voilà pourquoi les antispécistes français-e-s sont contre le véganisme.

  • Le 22 septembre 2011 à 11:17, par NiarK

    Bon, ca ferait chier de plus manger de viande, déjà que ça arrive pas souvent...

    On devrait passer un pacte avec les animaux, on peut les bouffer, mais on les laisse manger nos morts. Pareil avec les arbres, on pourrait les utiliser pour construire nos cabanes, seulement si nos restes peuvent leurs servir d’engrais. De même avec les légumes, etc...

     :)

    Non sérieusement, pourquoi pas revenir au stade de chasseur - cueilleur, mais juste cueilleur ça serait vraiment la zermi.

  • Le 20 septembre 2011 à 07:49, par yves

    Le 20 septembre à 00:46, par zora la rousse

    Si je peux me permettre, la chasse est beaucoup plus respectueuse des animaux que l’élevage en batterie et les abattoirs ... vous devriez réfléchir à vos cibles prioritaires.

    Oui, on peut tout se permettre...

    Effectivement, on peut concevoir la chasse comme plus « respec-tueuse » ; mais est-ce qu’on recherche ici le respect ?

    La revendication d’abolition est une revendication de justice, pas de « respect » ; il existe un texte intitulé « Pour un monde sans respect », sur internet, qui livre une analyse politique de ce que signifie cette notion, selon qu’elle est employée par des dominant-es, ou par des dominé-es.

    Ici, la question est simplement l’application d’une règle morale de base, vraiment minimaliste, sur laquelle tout le monde en principe tombe d’accord, et qui devrait être la moindre des choses : il n’est pas bien de faire souffrir et tuer un animal (un être sentient) sans nécessité ; or manger de la viande n’obéît à aucune nécessité (c’est rien moins qu’un caprice, dans nos sociétés) ; donc manger de la viande n’est en aucune façon légitime ; c’est une pratique qui doit être abolie, eu égard à ce que subissent ses victimes.

    Et ce raisonnement concerne tout aussi bien l’élevage, que la pêche, que l’immense majorité de la chasse.

  • Le 20 septembre 2011 à 00:46, par zora la rousse

    Si je peux me permettre, la chasse est beaucoup plus respectueuse des animaux que l’élevage en batterie et les abattoirs ... vous devriez réfléchir à vos cibles prioritaires.

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