Cette année, à Lyon, pour la commémoration du début de la catastrophe de Fukushima il y aura une mobilisation sur le thème d’un anagramme entre “CENTRALE NUCLEAIRE” et “LE CANCER ET LA RUINE ”, organisée par Rhône Alpes sans nucléaire, Greenpeace Lyon... (17 personnes portant chacune une lettre se disposeront pour former la première combinaison de lettres, puis sur un signal se déplaceront pour former la seconde composition de l’anagramme).
Fukushima, 4 ans que ça fuit, Tchernobyl, 29 ans que ça irradie !
Les deux plus grandes catastrophes de l’histoire du nucléaire sont toujours en cours : des territoires immenses contaminés pour des milliers d’années, des populations sacrifiées et victimes de la radioactivité.
Le nombre de décès et maladies graves ne diminuant pas avec les années, contrairement à ce que l’on nous fait croire autour de Tchernobyl où il y a déjà eu plus d’un million de morts. A Fukushima, quatre ans après le début de la catastrophe, les problèmes de thyroïde sont beaucoup plus fréquents. 23 quartiers de Tokyo, situé à 280 km au sud du lieu de la catastrophe, la radioactivité est supérieure à celle constatée à la limite des zones interdites près de Tchernobyl.
C’est pourquoi nous continuons à commémorer cette catastrophe, en hommage à toutes ses victimes, et surtout, malheureusement, à ses futures victimes, et afin de faire comprendre au plus grand nombre les dangers irréversibles de l’industrie nucléaire.
En France, la présence de 58 réacteurs et de nombreuses installations de la chaîne du combustible font planer le risque d’un accident majeur sur la population française. Noublions pas que le 26 décembre 1999, la tempête a coupé une des lignes à Très Haute Tension, a inondé les sous-sol de la la centrale du Blayais (Gironde) provoquant des court-circuit, privant d’électricté les circuits de refroidissement. Heureusement que ce jour là, des groupes électrogènes ont bien voulu démarrer.
A Lyon, à 35 km à l’ouest de la centrale nucléaire de Bugey, nous tenons à manifester notre opposition radicale et farouche au nucléaire. Les 4 vieux réacteurs nucléaires encore en service de cette centrale sont dangereux (nombreux incidents pouvant un jour conduire à un accident grave). 2,2 millions de personnes vivent à moins de 50 km de ce site nucléaire.
Après Tchernobyl, Fukushima, nous le savons, le risque zéro n’existe pas ! Faut-il continuer de mettre en jeu la vie de millions de personnes ?
Alors qu’aujourd’hui une alternative énergétique est possible avec des économies d’énergie, et des énergies moins dangereuses et plus propres !
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