Patricia Troncoso a écopé de 10 ans ferme pour être supposée avoir mis le feu à une forêt chilienne en 2001, en plein territoire mapuche... Ça n’étonnera plus personne, ce n’est qu’un montage de plus destiné à enfermer une des plus conséquentes activistes défenseuses de la cause mapuche.
Cela fait maintenant 5 ans qu’elle purge sa peine. Le 10 octobre 2007, il y a 111 jours, elle a entamé une grève de la faim, pour réclamer justice à son peuple, la libération des prisonniers politiques mapuches des prisons du gouvernement chilien, et la démilitarisation du Wallmapu, un des territoires ancestraux des Mapuches...
Michèle Bachelet, l’actuelle présidente de la répueblique chilienne, qui a entre autres gagné sa campagne présidentielle a grands rappels de son passé d’activiste torturée dans les geôles de la dictature de Pinochet, fait aujourd’hui la sourde oreille.
Il y a cinq jours nous apprenions que la Gendarmerie nazionale cherchait à la nourrir de force pour éviter qu’elle ne meure, ça ferait désordre dans cette si belle démocratie de façade... Celle-ci se refusant, elle s’est retrouvée attachée à son lit d’hopital (« parce que maintenant elle est à l’hopital, elle n’est plus en prison »).
Patricia Troncoso, est aujourd’hui entre la vie et la mort... Le gouvernement essaye de faire croire depuis ce matin que tout est solutionné, mais en réalité rien de signé... Les Mapuches ont connu une histoire similaire l’année dernière et de fait Patricia Troncoso se dit prête à attendre encore plusieurs jours plutôt que de risquer ses 111 jours de grève à une nouvelle entourloupe du gouvernement.
Vous pouvez suivre de plus près ici et là.
Il est encore temps d’aller faire quelques coups de pression à l’ambassade chilienne...
Un ami lyonnais actuellement au Chili
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info