La France n’est pas le plus gros exportateur d’armes vers Israël, comparativement à l’arsenal militaire que ce dernier nous révèle, mais il existe entre ces deux entités une coopération significative, basée sur une relation gagnant-gagnant.
L’État français joue un rôle déterminant car c’est lui qui donne l’autorisation aux diverses entreprises du secteur de l’armement de vendre des armes, du matériel militaire (les composants, etc..) ou des technologies. C’est par un vote en Commission Interministérielle puis soumis à la décision politique du Premier Ministre que ce marché se décide, en apparence simple il n’en demeure pas moins l’un des plus obscurs.
Et pour cause, ce commerce rend la France complice de violations des conventions internationales commises par Israël qui se résume en un constat accablant : le génocide en cours à Gaza.
Car à Gaza comme en Cisjordanie, derrière chaque vente d’armes, de composants, de système de surveillance… il y a le sang de milliers de civils palestiniens que l’ont fait couler.
Pourtant, dans le respect du traité sur le commerce des armes (le TCA), la France ne devrait ni acheter ni vendre des armes et des technologies à un pays en guerre et qui ne respecte pas les conventions de Genève.
Pourtant, en violation de ce traité, la France est aujourd’hui le premier vendeur européen d’armes à l’armée israélienne
Comment nous, citoyens français, pouvons-nous agir afin que notre désaccord vis-à-vis de ce commerce soit entendu de notre gouvernement ? Comment mettre fin à cette complicité meurtrière ?
C’est sur cette base de constats et ces interrogations que nous allons apprendre et échanger avec nos intervenants ce mercredi 17 janvier à 18H à la bourse du travail.
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