Adama Traoré, 24 ans, a été tué mardi 19 juillet 2016 par les gendarmes à Persan (Val d’Oise).
Des habitants du quartier, des proches, parlent de tabassage.
Pour le Procureur de Pontoise, Yves Jannier, il aurait fait un « malaise cardiaque » lors de son interpellation et en serait mort.
A croire les autorités de ce pays, les jeunes noirs et arabes représentent la population la plus cardiaque de France, surtout quand elle se trouve entre les mains des forces de l’ordre. Une fois que la nouvelle de la mort d’Adama s’est répandue, des quartiers (de Persan et Beaumont) se sont enflammés dans la soirée et dans la nuit.
La mort d’Adama attriste, choque et révolte. Mais ce qui choque et révolte aussi dans toute cette histoire, c’est que les seules condamnations qui seront prononcées viseront précisément ces habitants qui ont exprimé leur colère et ont commis des actes « inadmissibles » selon le directeur de cabinet du préfet, Jean-Simon Méranda.
Parce que le meurtre d’un Noir, lui, est pour les autorités parfaitement admis.
#RIPAdama
Lu sur État d’Exception
Voir aussi :
le témoignage de ses frères Youssouf et Baguy : « C’était un grand sportif. Il faisait du football, de la musculation, il était super costaud. Jamais il n’a eu de problème cardiaque. »
le témoignage de sa soeur Hassa Traoré : « Ils ont assassiné mon frère le jour de son anniversaire »
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