« Le masculin l’emporte sur le féminin... »
Cette phrase meuble les esprits et les cahiers des écolier.es depuis des générations. Au XVIIe siècle, l’Académie Française et ses Immortels ont décrété la supériorité de l’homme sur la femme, l’inscrivant dans l’usage de la langue par des loi grammaticales.
Les langues latines comme le français et l’espagnol sont profondément imprégnées du masculin
générique. Pourtant, la langue française n’est pas sexiste, et supporte très bien la féminisation des noms. L’usage, toutefois, a fait disparaître certains termes féminins du vocabulaire, dont certains refont surface aujourd’hui, tels que « professoresse », « professeuse » ou « autrice ». L’anglais, plus neutre que les langues romanes, n’est cependant pas épargné par ces questions d’inclusivité. Si les lignes se mettent à bouger depuis quelques années la question n’est pas seulement linguistique, mais également politique et sociale, puisqu’il est question de féminisme et des réalités de genres, notamment en ce qui concerne les personnes non-binaires et intersexes.
Où commence la démasculinisation de la langue écrite ? Entre femwashing et cohérence, la langue
française est-elle menacée par un péril mortel ? Le neutre anglais n’est-il qu’une chimère ou bien une planche de salut vers l’égalité ?
Entre assignation et émancipation, interrogeons l’Histoire et inventons le futur, avec nos mots en
éclaireurs !
Les mots sont des outils de résistance, le langage un terrain de lutte.
Le samedi 8 février 17h à La Gryffe.
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