Petit compte-rendu subjectif d’une nouvelle journée de mobilisation(s), action(s) et réflexion(s).
[...]Et surtout ces débuts de discussions fort intéressantes ont été l’occasion de tergiverser en groupe (là on est aux alentours de 15h), sur que faisait-on ou pas à propos de la nouvelle qui venait de nous être donnée… Un copain avait été le matin même perquisitionné puis arrêté par les flics, apparemment pour une histoire de peinture en lien avec l’action du 31 mars. Ça me permet de revenir un instant sur cette histoire de floutage, car ça doit nous redire l’importance de ne pas communiquer n’importe comment n’importe quelle image de nos mobilisations , même si je crois qu’il est important d’avoir des images pour donner à voir notre propre réalité de terrain sur nos auto-médias.
Bref, après quelques prises de bec en groupe sur l’envie ou non d’aller soutenir le copain devant le commissariat, 99 cours Fauriel (on peut se dire qu’on croit rêver : une personne arrêtée pour un prétexte politique dans le cadre d’une mobilisation, et on se demande si on a envie d’aller le soutenir ou pas ??), évidemment la solution retenue a été que chacun présent à cette « Nuit Debout » irait ou pas de son plein gré, ce qui est du bon sens, mais ne semblait pas a priori nécessiter un débat d’une heure. De fait, l’énorme majorité du groupe de personnes présentes place de l’Hôtel de Ville se met donc en marche pour rejoindre ce rassemblement spontané de soutien devant le commissariat.[...]
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