Quand Article 11 sort une histoire sur Mermet...
Ce n’est jamais un plaisir de « tirer » sur son propre camp. Mais quand l’une des personnalités les plus influentes de l’audiovisuel « de gauche » adopte au quotidien des techniques de management dignes du patronat néolibéral le plus décomplexé, difficile de détourner les yeux. Enquête sur l’animateur un brin schizophrénique de « Là-bas si j’y suis », l’émission culte de France Inter.
Les deux témoignages à l’origine de l’enquête ne surprennent pas les syndicalistes ni les habitués de la maison, mais, pour un auditeur confiant dans la soif de justice sociale qui paraît animer le producteur de « Là-bas si j’y suis », ils ont de quoi faire dresser les cheveux sur la tête. Dans sa lettre aux syndicats, Benjamin Fernandez, l’un des deux lanceurs d’alerte, évoque par exemple « la plus crapuleuse des entreprises d’exploitation et la plus ubuesque des impostures qu’il [lui] ait été donné d’expérimenter dans un environnement professionnel ».
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