En obligeant des millions de salarié-es à se rendre au travail pour des activités qui n’ont aucun sens ni aucune utilité face à la maladie, l’État et les patrons se conduisent en criminels.
Ils cherchent à faire croire que les « mauvais comportements » individuels sont responsables de l’épidémie.
Oser dire que les malades d’aujourd’hui étaient celles et ceux qui n’avaient pas « respecté » le confinement comme l’a fait le préfet Lallement… alors que la ministre du travail ne mène pour seule guerre que celle au service de la bourgeoisie en forçant les chantiers du BTP à reprendre, alors que les transports des grandes agglomérations urbaines deviennent des autoroutes pour le virus avec le flot de fréquentation qu’entraîne la reprise du travail dans de nombreux secteurs.
Ces propos nous ont donné envie de vomir, la morgue et le mépris du préfet Lallement ont été une insulte pour toutes celles et ceux qui ont perdu la vie, pour toutes celles et ceux qui luttent contre la maladie, patient·es comme soignant·es. Mais ils ne sont que l’odieuse caricature d’un système politique et économique meurtrier.
La réalité c’est que la soif mortifère de profits des capitalistes reste une priorité à satisfaire pour ce gouvernement.
Notre priorité, à nous comme à l’ensemble de celles et ceux qui font tourner cette société par leur travail, comme aux travailleuses et aux travailleurs de la santé qui cherchent par tous les moyens à faire face, notre priorité c’est celle de se protéger toutes et tous de la maladie...
>Café-libertaire : Quelle stratégie politique pour les LGBTI ?
Café-discussion autour du thème de la lutte lgbti samedi 9 novembre, à 17h, dans notre librairie La Plume Noire, au 8 rue Diderot
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