C’est sans doute contre cette logique capitaliste dont profitent les agences immobilières sur une nécessité telle que le logement qu’ont agi des individu-e-s dans le week-end du 2 mars.
Le Progrès relate dans son édition du 5 mars que de la colle avait été introduite dans les serrures d’agences immobilières de la rive gauche, pour protester contre les explusions, selon les tracts laissés sur place. En 2002 dans le Rhône, plus de 4 052 avis d’expulsion ont été prononcés par voie de référé, qui est une procédure d’urgence qui ne laisse pas le temps aux personnes concernées de préparer leur défense. Et plus de 170 ont été réalisées avec un recours aux forces de l’ordre, alors que l’on comptabilise 13 000 logements vides dans le département, dont 7 000 rien que sur Lyon.
Rappelons à ce titre que les politiques publiques ne sont pas en reste en terme de racket immobilier, puisque la mairie de Lyon a fait appel du jugement qui accordait aux Roms et aux demandeur-euses d’asile de rester dans la maison abandonnée de la Courly (Communauté urbaine de Lyon) à Vaise, maison qu’ils-elles occupent et aménagent depuis le mois décembre.
Prochaine cible : ...la mairie ?
Nylam
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