Depuis quand vous avez commencé la grève et comment vous vous êtes organisés pour lancer le mouvement d’occupation ?
On a commencé il y a 15 jours à peu près avec 1h de grève par jour. En fonction des compétences de chacun·e, chef·fe de travaux ou opérateur-ice, on s’arrangeait pour qu’un·e opérateur-ice ou un·e chef·fe de travaux soit en grève pour que les chantiers soient bousculés ou pas finis en entier. Ça a bien perturbé pendant 1 semaine.
Quand on a commencé à faire ça, on savait d’avance que c’était pour préparer un blocage. On était au courant du mouvement qui prenait de l’ampleur à Marseille. On a aussi eu une situation délicate lorsqu’on a demandé à faire une réunion du personnel et qu’ils ont refusé moins de 48h ouvrées avant la date de réunion, donc hors délai légal. On est loin du respect et de la confiance qu’on demande. Clairement, c’est eux-mêmes qui ont mis le feu, sinon on ne serait peut-être pas parti sur un mode de blocage total. Peu de temps avant, ils avaient refusé 4 agents.
En amont, on s’était mis d’accord pour tenir le blocage jours et nuits. Le mardi matin, on s’est donné rendez-vous à 6h pour avoir le temps de faire ce qu’on avait à faire, de pas croiser le vigile et avoir un temps d’avance avec la direction pour qu’ils aient la surprise. A ce moment là, toute la partie « exécution » du service était en grève. Ce mouvement vient bien des exécutant·es terrain, et pas des bureaux. On a donc mis les camions devant l’agence, dégonflé la plupart des véhicules, mis des palettes pour bloquer l’entrée. Puis on a tout de suite mis de la rubalise pour que ça soit très visuel. D’ailleurs la direction a pas apprécié, elle est arrivée très vite avec des ciseaux pour tout couper. Au moins ça les fait sortir un peu de leurs bureaux. Et puis rapidement on a sorti les tables et on s’est installé sur le parking [...]
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Environ 300 ce sont rassemblé devant le Rectorat de Lyon pour dénoncer l’infâme répression qui s’abat sur un enseignat syndicaliste de la Loire !
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